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Martin St-Louis s'attend à voir Samuel Montembeault retrouver ses repères et n'espère visiblement pas à avoir à traverser une première controverse des gardiens depuis son arrivée derrière le banc du Canadien de Montréal.
Questionné sur sa gestion récente de Montembeault et de Jakub Dobes, St-Louis a vite répondu que le Québécois âgé de 29 ans sera d'office face aux Sénateurs d'Ottawa, samedi soir au Centre Bell.
«C'est correct? On peut arrêter d'en parler?», a-t-il ajouté, à moitié agacé, à moitié rigoleur.
Parmi les gardiens qui ont obtenu au moins cinq départs depuis le début de la campagne, Dobes se classe à égalité au troisième rang avec une efficacité de ,930. Montembeault, lui, est 36e et dernier, avec un taux d'arrêts de ,842.
Dobes a obtenu un départ de plus que Montembeault depuis le début de la campagne et a compilé une fiche de 6-0.
«Sam n'a pas oublié comment jouer devant le filet», a martelé St-Louis.
«Je ne suis pas inquiet que Sam va arrêter la rondelle. Il est un excellent gardien», a-t-il ajouté un peu plus tard.
St-Louis a noté que le brio de Dobes a «acheté du temps» à Montembeault pour travailler sur son jeu.
D'une certaine manière, les insuccès de Montembeault arrivent à un bon moment pour le Canadien, qui peut se tourner vers Dobes pour continuer à gagner des matchs.
Cependant, cette séquence plus difficile survient à un bien mauvais moment pour Montembeault, qui espère confirmer sa place au sein de l'équipe canadienne qui jouera aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en février.
«C'est sûr que ça n'aide pas», a reconnu Montembeault, qui était le troisième gardien de l'équipe canadienne à la Confrontation des 4 nations, l'hiver dernier.
«Ce n'est pas le meilleur moment pour connaître une saison comme ça. Mais il ne faut pas que je pense à ça. Je dois juste penser à mon jeu et chercher à améliorer mes performances. Si je me remets à bien jouer, le reste va s'occuper de soi-même.»
Montembeault a noté avoir passé beaucoup de temps sur la patinoire avec l'entraîneur des gardiens, Eric Raymond, durant le voyage de quatre parties du Tricolore.
Il croit aussi en être à un point dans sa carrière où il est mieux équipé pour gérer une séquence difficile.
«Je sais que je suis capable de jouer dans cette ligue-là. C'est juste de revenir à la base et de me libérer un peu l'esprit, a-t-il dit. C'est de respirer et de rester dans le moment présent.
«Après ça, je dois juste jouer mon match», a conclu Montembeault.