Le campement Notre-Dame ne sera pas démantelé jeudi, date où a été fixée l'interdiction de défaire les nombreuses installations des personnes en situation d'itinérance.
Un nouveau sursis pour repousser le démantèlement au 21 juillet a été présenté jeudi à la Cour supérieure, qui devra se prononcer sous peu.
«Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal se sont entendus afin de présenter à la juge Gabrielle Brochu de la Cour supérieure, jeudi 10 juillet 2025, une demande sur consentement afin de renouveler jusqu’au 21 juillet 2025 les injonctions interlocutoires provisoires obtenues les 18 et 30 juin dernier, interdisant le démantèlement du Campement de la rue Notre-Dame Est à Montréal», a indiqué la Clinique juridique itinérante (CJI) sur ses réseaux sociaux.
«Cette interdiction de démantèlement pourrait être renouvelée à son échéance, avec une ordonnance de sauvegarde, jusqu’à la tenue d’une audience sur la demande d’injonction interlocutoire», précise-t-on.
Rappelons que la Clinique juridique itinérante avait d’abord déposé une requête d’urgence le 10 juin dernier afin d’empêcher le démantèlement prévu du campement.
Lors des procédures judiciaires, les avocats de la Clinique juridique itinérante ont plaidé que le démantèlement causerait un préjudice sérieux aux campeurs et qu'on ne peut pas démanteler un campement lorsque les refuges débordent.
Du côté de la Ville de Montréal et du ministère québécois des Transports, les avocats ont plutôt évoqué les enjeux de sécurité liés à ce campement, comme l'accumulation de structures à caractère permanent, l'augmentation des tentes ainsi que la fréquence des interventions policières et des pompiers. Ils ont dit qu'ils ne veulent pas interdire les campements en ville, mais seulement déplacer les tentes dans des secteurs ciblés.
Avec des informations de Véronique Dubé pour Noovo Info

