Début du contenu principal.
Serge Bergeron est en attente de réponses du gouvernement provincial dans ce dossier.
Le maire et les conseillers municipaux de Roberval se sont entendus lundi soir pour tolérer encore quelques jours le campement pour sans-abris érigé vendredi dernier dans une zone résidentielle.
«Nous refusons de laisser des gens sans lit et sans toit, avec la pluie qu'on annonce en plus. Le conseil a décidé de tolérer [le campement] en attente des réponses qui vont nous arriver aujourd'hui ou demain de la part des gouvernements.» - Serge Bergeron, maire de Roberval
Le campement jugé illégal par la Ville a été érigé par le Centre Mamik Lac-Saint-Jean, pour venir en aide à la population autochtone urbaine. Son projet de construction de 24 logements aurait été refusé par Québec en raison d'un dépassement de coûts de 1,7 M$, alors qu'il était initialement évalué à environ 6 M$.
Serge Bergeron cherche à comprendre où en est le projet. Il a interpellé la ministre sortante des Affaires municipales, Andrée Laforest, lundi à ce sujet.
«Pourquoi ce projet-là, tout d'un coup, stagne? Il y a des recherches qui se font, madame Laforest et son cabinet vont faire des recherches parce que selon elle, ce projet est attaché et c'est elle qui m'a informé que le gouvernement avait même octroyé des sommes supplémentaires.»
Serge Bergeron a aussi avisé le gouvernement fédéral, considérant que les lois entourant les peuples autochtones sont définies par le Canada.