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Les deux parties ont arrangé les choses pour qu'il n'y ait plus de lait de jeter, mais quand même, plus de deux millions de litres auront été perdus dans le conflit de travail.
La grève à l'usine d'Agropur de Granby aura des répercussions jusqu'en Abitibi-Témiscamingue.
Les deux parties ont arrangé les choses pour qu'il n'y ait plus de lait de jeter, mais quand même, plus de deux millions de litres auront été perdus dans le conflit de travail.
Ça ne touche pas le lait d'ici, mais comme les producteurs mettent leurs revenus en commun, il y a forcément des perdants chez nous aussi, explique le président régional du syndicat des producteurs de lait, Michel Robert :
«Ça fait mal au coeur. Le lait qui est jeté, ça rapporte 0$. Et le lait au Québec, il est poolé, tous les revenus sont réparties sur tous les producteurs du Québec. Ça a un impact sur les revenus des fermes de l'Abitibi-Témiscamingue. C'est dur sur le moral de voir ça, jeter du lait. On le produit avec qualité, on n'est pas heureux.»
Par ailleurs, Michel Robert explique qu'il est plutôt facile d'aider les producteurs de la région :
«Le lait de vache produit au Canada, il y a le petit logo de la vache bleue. Ce lait vient en majorité du Québec, notamment par chez nous, l'Abitibi-Témiscamingue.»
L'Abitibi-Témiscamingue compte une centaine de producteurs laitiers.