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«Pour moi, la suppression de services serait un échec pour notre société», de dire la mairesse de Montréal.
Certains critiquent le budget 2024 de la CAQ en raison de l'absence de soutien aux transports en commun.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a déclaré qu'il s'agissait d'une grave erreur qui pourrait entraîner des coupes dans les services.
«Pour l'instant, je suis déçue, mais je ne vais pas en rester là», a déclaré Mme Plante. «Il n'y a pas d'issue. Nous allons nous battre.»
La mairesse n'est pas la seule à être déçue.
Le budget réduira de 400 millions de dollars l'aide provinciale aux transports publics et ne prévoit aucun nouvel investissement pour les projets futurs.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les organismes de transport public réclament davantage de financement pour faire face à la baisse du nombre d'usagers et des recettes.
L'Autorité régionale de transport de Montréal (ARTM) a déclaré dans un communiqué : «Pour nous, l'impasse demeure quant au partage du manque à gagner de 561 millions de dollars en transport en commun pour l'année 2025. Face à cette situation, nous pourrions être amenés à recommander des choix difficiles.»
Mme Plante craint qu'il en résulte des coupures de services.
«Pour moi, la suppression de services serait un échec pour notre société. Nous devons créer plus d'options, pas moins, plus de services, plus de fréquence à un bon prix.»
Alliance TRANSIT, qui défend les transports collectifs, estime que le gouvernement fait marche arrière.
«Nous continuons à investir et à donner la priorité au réseau routier plutôt qu'aux transports en commun, alors que nous sommes confrontés à une population croissante», a déclaré Francis Garnier de l'Alliance. «Nous sommes confrontés à une augmentation, beaucoup plus rapide, du nombre de voitures dans la province, et nous avons besoin des transports en commun pour y répondre.»
La mairesse a déclaré qu'elle ne voyait pas comment le gouvernement pourrait atteindre ses objectifs en matière d'émissions ou d'urbanisme s'il n'investissait pas dans l'avenir.
«Il y a des articles sur les villes qui veulent créer plus de densité, construire plus, être plus hautes, bien sûr, et c'est le cas à Montréal», a-t-elle dit. «Mais si vous parlez aux maires des banlieues, ils vous diront qu'ils veulent plus de densité, mais qu'en est-il des options de transport en commun ?»
Mme Plante demande au ministre des finances, Éric Girard, de rencontrer les villes de la province dès que possible.