Début du contenu principal.
Bris de services au Témiscouata: «j'invite le ministre à prendre ses responsabilités et à aller sur le terrain»
Le député péquiste Joël Arseneau réclame l'intervention de Christian Dubé alors que les fermetures de services en obstétrique dans le Témiscouata «sont courantes».
Le Parti québécois (PQ) réclame la visite du ministre de la Santé, Christian Dubé, à l'Hôpital de Notre-Dame-du-Lac dans le Témiscouata afin de rencontrer les intervenants et la population en lien avec les fermetures prolongées du service d'obstétrique.
Le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, dénonce le fait que le département d'obstétrique soit complètement fermé depuis le 25 juin dernier, et ce, jusqu'au 9 septembre en raison du manque d'infirmières et estime que Christian Dubé doit faire le point sur la situation alors que les membres de la CAQ seront en caucus présessionnnel à Rimouski à compter de mercredi.
«J'invite le ministre à prendre ses responsabilités et à aller sur le terrain pour comprendre l'impact de ses fermetures sur le personnel et sur la population et ultimement, trouver des solutions de concert avec eux pour y remédier», a déclaré mardi le député dans un communiqué envoyé aux médias.
«Une rencontre avec eux c'est le minimum attendu de la part d'un ministre lorsqu'une région traverse une crise de cette ampleur.»
À voir aussi : Des étudiants confrontés à des refus pour des «postes déjà comblés» au CISSS Chaudière-Appalaches
Selon des données avancées par le PQ, les fermetures de services en obstétrique dans le Témiscouata «sont courantes» alors que «le département à l'Hôpital Notre-Dame-du-Lac a été fermé pendant 195 jours en trois ans».
«Ces chiffres démontrent une fois de plus l'incapacité de la CAQ à planifier de façon durable les services spécialisés en région ainsi que son incapacité à déployer des solutions pérennes pour éviter les fermetures. Le manque de personnel, ce n'est pas un nouveau problème. Pourtant, la CAQ est incapable de planifier correctement la fin du recours aux agences et tarde à valoriser davantage le personnel du réseau public», a conclu Joël Arseneau.