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Un an jour pour jour après avoir été nommé directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes a présenté mercredi son bilan de mi-saison, qui reposait sur un thème omniprésent: l’équilibre.
Kent Hughes a mentionné d’entrée de jeu qu’un an après son entrée en poste, il avait découvert à quel point qu'il s’agissait d’un aspect important dans la Ligue nationale de hockey (LNH).
Questionné à savoir s’il préférait que son équipe soit compétitive dès maintenant dans le but de se forger une identité gagnante ou qu’elle enchaîne les défaites afin de repêcher les meilleurs éléments possibles lors du prochain repêchage, il s’est nouveau référé à ce thème.
«J’avais dit à Martin [St-Louis] pendant l’année que les victoires sont bonnes, mais jusqu’à un certain point et que les défaites sont mauvaises, mais jusqu’à un certain point», a expliqué M. Hughes. «Je crois beaucoup en la culture de l‘équipe. Je ne crois pas en mettre une équipe qui ne peut pas gagner, qu’il n’y ait aucune imputabilité des joueurs envers l’équipe.»
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Ajoutant que dans un tel contexte, les joueurs devenaient individuels, il a souligné qu’une équipe ne pouvait demeurer compétitive en alignant 23 joueurs individuels.
«L’attente, c’est que quand les joueurs embarquent sur la glace, ils embarquent pour gagner le match. C’était la même chose l’an dernier même si on savait qu’on ne ferait pas les séries», a indiqué le directeur général.
Le contrat de Cole Caufield, qui est tout feu tout flamme depuis le début de la saison et qui forme un duo de choc avec le capitaine Nick Suzuki, viendra à échéance cet été. Kent Hughes a affirmé, sans détour, de s’entendre avec le petit attaquant était une priorité pour lui.
«Une chose est sûre, on veut que Cole Caufield soit avec nous à long terme. Je crois que Cole veut rester avec nous à long terme», a-t-il déclaré.
Abordant le développement du plus récent premier choix au repêchage, Juraj Slafkovsky qui pourrait manquer le reste de la saison, Kent Hughes a soutenu qu’il n’existait pas «un seul chemin de développement» pour les jeunes joueurs.
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«Chaque joueur vient avec son propre bagage d’habiletés, sa compréhension du jeu et sa personnalité. Tous ces éléments entrent en ligne de compte lorsqu’on parle du développement d’un joueur», a-t-il expliqué.
Il a ajouté que le développement du jeune Slovaque allait se dérouler par étapes et qu’il ne se formalisait pas de sa production offensive pour l’instant.
Concernant les défenseurs du Tricolore, dont quatre sont âgés de 22 ans et moins, Kent Hughes a admis que les performances de Kaiden Guhle (21 ans et présentement blessé), Jordan Harris (22 ans), Arber Xhekaj (21 ans) et Justin Barron (21 ans), lui assurait un peu plus de flexibilité.
Moyennant une offre d’échange lui permettant de faire avancer son équipe, il n’écarte donc pas d’emblée d’échanger l’un de ses défenseurs vétérans. «Mais si on n’a pas besoin de faire un échange, on va toujours rechercher l’équilibre», a-t-il toutefois rappelé.
La date limite des échanges de la LNH aura lieu le 12 avril prochain. C’est un secret de Polichinelle: les Canadiens devraient se ranger dans le camp des vendeurs.
S’il risque d’échanger des éléments d’ici là, Kent Hughes a laissé entendre que plusieurs facteurs pouvaient influencer cette période d’échanges et que si peu de transactions avaient eu lieu jusqu’à présent, le tout devrait changer à l’approche de cette date fatidique.
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M. Hughes a mentionné que le plafond salarial pouvait cependant compliquer la tâche de certaines équipes.
Le directeur général a aussi rappelé qu’il tentait d’être le plus transparent possible avec ses joueurs et qu’il tenait à faire des transactions «bonnes pour les deux équipes».
Il ne faut d’ailleurs pas s’attendre à voir Samuel Montembeault changer de camp prochainement. Questionné à savoir si le gardien de but pouvait s’avérer être une monnaie d’échange intéressante compte tenu de ses bonnes performances et de son contrat abordable, Kent Hughes a été catégorique.
«On veut le garder. Il connaît une très bonne séquence, il est encore jeune comme gardien dans la LNH. C’est dur de dire que dans une petite séquence on peut prévoir le futur, mais on voit son potentiel. C’est sûr que Samuel ne va nulle part», a-t-il déclaré..
La dernière mise à jour médicale des Canadiens, publiée mercredi, était bien remplie. Ce fut d’ailleurs le cas tout au long de la saison. Kent Hughes a reconnu qu’il avait été surpris par le nombre de blessures. Il s’agit d’une situation qu’il compte évaluer à la fin de l’année.
«On a des joueurs qui veulent retourner au jeu aussi», a-t-il toutefois exposé. «Gallagher est l’un de ces joueurs qui veut toujours pousser la limite. Si on lui dit [qu’il est à l’écart] pendant trois semaines, il va essayer de revenir en une semaine et demie. C’est son caractère, sa personnalité. Avec certains joueurs, on doit probablement faire un meilleur travail pour les protéger d’eux-mêmes. D’autres ont peut-être besoin d’être poussés un peu.»
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