La Québécoise Leylah Annie Fernandez a subi la défaite dès le premier tour de l'Omnium Banque Nationale, mardi, à Montréal.
L'Australienne Maya Joint l'a facilement battue 6-4, 6-1 en 75 minutes.
Fernandez était arrivée à Montréal tard dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir remporté le tournoi de Washington – son quatrième titre en carrière. Ce triomphe lui a permis de grimper au 24e échelon du classement mondial.
Cependant, Fernandez a connu un match en dents de scie contre Joint, qu’elle avait pourtant vaincue 6-3, 6-3 lors du premier tour à Washington.
Joint, 45e au monde, a particulièrement malmené la deuxième balle de service de Fernandez, remportant 75% des points dans cette situation. Ça l’a aidée à briser six fois le service de sa rivale.
La lutte a pourtant été serrée en première manche, même si Fernandez a perdu les deux premiers jeux. Elle a sauvé une balle de manche et brisé le service de sa rivale quand Joint menait 5-3. Cependant, Fernandez a été victime d’un troisième bris lors du jeu suivant, ouvrant la porte à sa rivale.
Le scénario a été plus catastrophique en deuxième manche. Joint a gagné les quatre premiers jeux et Fernandez n'a jamais été en mesure de remonter la pente.
Au deuxième tour, Joint affrontera l'Américaine McCartney Kessler, 28e tête de série.
En levée de rideau sur le court central du stade IGA, l'Américaine et huitième tête de série Emma Navarro avait battu la Britanno-Colombienne Rebecca Marino, 123e au classement mondial, 6-1, 6-2 en 63 minutes dans un match de deuxième tour.
En fin de soirée, l'étoile montante du tennis canadien, Victoria Mboko, avait rendez-vous avec l'Américaine et 23e tête de série Sofia Kenin, dans un autre match de deuxième tour.
Andreescu déclare forfait
Le mauvais sort continue de s'acharner sur Bianca Andreescu, mais l'Ontarienne âgée de 25 ans n'a pas l'intention de se laisser abattre.
Andreescu a déclaré forfait avant son match de deuxième tour à l'Omnium Banque Nationale, mardi, en raison d'une blessure à la cheville gauche. Elle devait affronter la Russe et quatrième tête de série Mirra Andreeva.
«Je dois abandonner par mesure préventive, a dit Andreescu en conférence de presse. Des ligaments ont été touchés dans ma cheville.»
Andreescu a précisé que, bien qu'elle ignore la durée de sa convalescence, elle espère toujours être rétablie à temps pour le tournoi de Cincinnati, qui commencera en milieu de semaine prochaine.
Pas question donc de commencer à songer à la retraite.
«Lors des mauvaises journées, il y a différentes choses qui me passent par la tête. Mais j'aime toujours vraiment ce sport, qui m'a donné tant», a dit Andreescu.
«Si vous me parlez de retraite, bien sûr que j'y ai déjà pensé, mais j'ai encore des objectifs. J'ai des choses que je veux accomplir. Je sais que je n'ai rien fait de mal. C'est le fruit du hasard. L'univers continue de me défier, et ça va me rendre plus forte», a-t-elle enchaîné.
Andreescu s'est blessée tard dans son match de premier tour dimanche, quand elle semblait s'être foulé la cheville gauche en frappant un coup droit sur sa deuxième balle de match. Sa rivale tchèque Barbora Krejcikova a renvoyé la balle en jeu pour gagner le point et ramener le pointage à 40-40.
Assise sur le sol et se tenant la cheville gauche, Andreescu avait crié «pourquoi cela m'arrive-t-il toujours?» (Why does this always happen to me?).
«C'est dommage parce que la même chose s'est déjà produite, a dit Andreescu, qui n'a pas été épargnée par les blessures au fil des ans. Je ne sais pas quoi dire. C'est frustrant pour mon équipe et moi. Nous tentons du mieux possible de prévenir ce genre de situation.
«À ce point-ci, c'en est presque risible. C'est fou. J'essaie de rester positive, mais c'est difficile», a-t-elle ajouté.
Carburant à l'adrénaline et grâce à l'énergie de la foule, Andreescu a terminé le match contre Krejcikova en deux points, après un temps mort médical. Krejcikova l'a aidée en commettant des erreurs sur les retours de service d'Andreescu.
«La foule a été incroyable, a dit Andreescu en affichant enfin un sourire sincère. Je ne crois pas avoir déjà été autant touchée par une foule. C'est vrai que les amateurs à Montréal sont très spéciaux.»