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Elle critique la gestion du gouvernement fédéral dans le dossier
La politicienne, Sylvie Bérubé, se dit préoccupée par la présence de composés perfluorés dans l'eau potable de la Ville de Val-d'Or.
La députée bloquiste d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est inquiète des échantillons variant entre 35 à 171 nanogrammes par litre (ng/L) retrouvés dans l'eau valdorienne, alors qu'un nouvel objectif est fixé à 30 (ng/L) par Ottawa.
Elle salue au passage la décision des élus de cesser l'approvisionnement en eau provenant du puits d'appoint, là où les concentrations sont plus élevées, mais critique la gestion du gouvernement fédéral dans le dossier.
Ça fait maintenant des années que le fédéral a entrepris des démarches, mais aucune réglementation n'est toujours en vigueur, déplore la politicienne. Sylvie Bérubé assure qu'elle demeurera à l'affut dans le dossier.
Lundi, en point de presse, la mairesse de Val-d'Or, Céline Brindamour, a affirmé que malgré la présence des composés perfluorés, l'eau potable de la Ville demeure toujours bonne à la consommation.
Les composés perfluorés, un contaminant potentiellement cancérigène, peuvent avoir des répercussions sur la grossesse et le cholestérol, prévient Sylvie Bérubé.