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Barrière anti-suicide sur le pont Samuel-de-Champlain : ce n'est pas pour demain

On estime que ça prendra de deux à trois ans après le feu vert donné par Infrastructure Canada pour installer de telles mesures de protection.

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20230127150120-7e405ff7899ae764b0b19adc9f0bbac93f0d4dc09d06dcc92a1a9e94851ad3e8.jpg Erik Bouton, âgé de 38 ans, de Brossard, a été aperçu par un surveillant du pont dans la nuit du 22 mai 2022, «debout et immobile» sur la piste cyclable, deux minutes avant que l'homme ne saute dans le vide. (Archives Noovo Info)

Ce n’est pas demain la veille que des barrières anti-suicide feront leur apparition sur le pont Samuel-de-Champlain.

Il faudra calculer un délai de deux à trois ans suivant le feu vert donné par Infrastructure Canada, a confirmé, aux hebdos de Gravité Média, Signature sur le Saint-Laurent (SSL) gestionnaire du pont.

De nombreux travaux seraient à réaliser avant l'aménagement de ces mesures, selon SSL.

Or, Infrastructure Canada est toujours à l'étape d'évaluer la possibilité d'ajouter des barrières dissuasives sur le tablier de la structure et de modifier les barrières existantes placées le long de la piste multifonctionnelle.

Deux rapports du coroner, dévoilés l'an dernier, ont recommandé de rendre impossible l’escalade de la rambarde de la travée sud et celle de la clôture longeant la piste cyclable.

Depuis sa mise en service, en juin 2019, sept personnes ont mis fin à leur jour en sautant du pont et cinq autres ont tenté de le faire, selon des données publiées par La Presse à la fin février.

Ghislain Plourde

Ghislain Plourde

Journaliste