Début du contenu principal.
Est-ce le bon moment pour acheter ou vendre une maison ?
Au cours des prochains mois, les prévisionnistes s'attendent à de nouvelles réductions des taux d'intérêt de la Banque du Canada qui pourraient faire baisser les taux hypothécaires, mais est-ce que cela signifie que c'est le bon moment pour acheter ou vendre une maison ?
Jason Mercer, analyste en chef du marché à la Chambre immobilière de la région de Toronto, a dévoilé ses prévisions sur le marché de l'immobilier dans le cadre de l'émission Your Morning de CTV vendredi. Voici ce qu'il avait à partager :
Selon Jason Mercer, les deux baisses consécutives des taux d'intérêt de la banque centrale se traduisent par une plus grande accessibilité pour de nombreux acheteurs potentiels dans tout le pays, y compris dans la région du Grand Toronto.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
«Que vous soyez à la recherche d'un condo, d'un appartement ou d'une maison individuelle, vous bénéficiez d'un stock plus important qu'au cours des dix dernières années», a-t-il déclaré, soulignant qu'une offre plus abondante se traduit par un «pouvoir de négociation» accru pour les acheteurs.
En ce qui concerne les chiffres de vente, M. Mercer a déclaré qu'il s'attendait à une augmentation de l'activité au cours du second semestre de cette année et jusqu'en 2025.
«Si l'on se projette dans un an, il est probable que la demande sera beaucoup plus forte et que le nombre de ventes sur le marché sera beaucoup plus élevé qu'au cours de l'été, par exemple», a ajouté M. Mercer.
De nombreux acheteurs potentiels restent sur la touche, attendant «un peu plus de soulagement» sur les taux d'intérêt avant de passer à l'acte, a-t-il indiqué, citant des données issues de sondages auprès des consommateurs.
À mesure que les taux d'intérêt baissent, certains Canadiens peuvent profiter de taux hypothécaires plus bas, a-t-il ajouté.
Malgré l'augmentation de l'offre de logements, les vendeurs n'ont pas réduit les prix autant que prévu, selon M. Mercer.
«Lorsque l'on entend que les ventes sont en baisse, on s'attend à ce que les prix baissent également, mais en fait, ils sont restés relativement stables jusqu'en 2024», a-t-il soutenu.
Le marché du logement est resté relativement calme et les réductions n'ont pas entraîné une forte augmentation des ventes, mais les conditions commencent à changer, selon l'Association canadienne de l'immeuble.
Avec de l’information de la Presse Canadienne