Une enquête de la Direction régionale de santé publique (DRSP) a été mise sur pied à la suite d'une hausse des infections du virus du Nil occidental (VNO) dans la région de Montréal. Au moins une personne a perdu la vie après avoir été infectée.
Le CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal n'a dévoilé aucun détail concernant la victime.
On a recensé à ce jour au moins 25 cas d’infection du virus qui se transmet principalement par des piqures de moustique porteur du virus. Parmi ceux-ci, 23 ont été découverts chez des Montréalais au mois de septembre. Historiquement, le maximum de cas enregistré pour le mois de septembre est de 33. C’était en 2018.
«Parmi les 25 cas déclarés, 21 sont des personnes âgées de plus de 50 ans, et au moins 10 ont présenté une atteinte neurologique», explique-t-on.
«Le premier cas confirmé de VNO acquis au Québec pour la saison en cours a été déclaré le 21 août 2025 chez un Montréalais», précise le DRSP, qui ajoute que la majorité des personnes infectées ont été exposées au virus sur l'île de Montréal.
Quels sont les symptômes?
Identifié pour la première fois au Québec en 2002, le VNO peut provoquer chez les individus infectés de nombreux symptômes pour la plupart du temps bénins.
Une grande proportion (80%) des gens qui sont atteints n’auront aucun symptôme, mais il est possible de ressentir des maux de tête, des douleurs musculaires, des nausées et avoir des vomissements et de la fièvre.
Des rougeurs sur la peau avec boutons ainsi qu’un gonflement des ganglions lymphatiques peuvent survenir lors d’une infection.
«Moins de 1 % des personnes infectées par le VNO vont développer une forme grave de la maladie entraînant des troubles neurologiques», soulignent les autorités sanitaires du Québec.
Des complications surviennent particulièrement chez les gens âgés de plus de 50 ans déjà atteints de maladie chronique comme le diabète ou ayant un système immunitaire déjà affaibli.
Aucun traitement spécifique ni aucun vaccin n’existe contre ce virus chez l’homme, mais la majorité des personnes infectées guérissent sans traitement particulier.

