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La promotion des boissons alcooliques sur le web, notamment par des influenceurs, a augmenté en 2021. Cela nécessiterait une vigilance accrue, selon le dernier rapport du Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons alcooliques.
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La fermeture des établissements licenciés durant de nombreux mois en raison de la pandémie a accentué la promotion des boissons alcoolisées par le biais des influenceurs. Le Conseil considère ce modèle de publicité comme étant plus «discret», car il peut être difficile de faire la distinction entre les publications des influenceurs qui sont rémunérés et celles qui sont non rémunérées.
«Ce n’est pas parce qu’il y a un virus dans l’air que les contournements de la loi par les promotions croisées sont plus acceptables ou que la publicité sur les réseaux sociaux qui vise les jeunes et pousse à la consommation excessive doit être tolérée plus longtemps», soutient le président du Conseil d’éthique, Robert Dutton.
Pour cette raison, le rapport soutient qu’une prise de responsabilité de la part de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) est nécessaire à ce sujet. Le document mentionne également qu’une part de responsabilité revient aux producteurs qui choisissent la manière dont leurs boissons sont publicisées.
En 2021, le nombre de plaintes concernant les pratiques de l’industrie de l’alcool en matière de communication, de commercialisation et de promotion des boissons a diminué pour une deuxième année consécutive. Encore une fois, cette tendance s’expliquerait par le ralentissement — voire l’arrêt — de ce secteur économique par la COVID-19.
«Nous sommes heureux de constater que notre travail des dernières années commence à générer les résultats escomptés», a exprimé M. Dutton.
Au total, le Conseil a traité seulement six dossiers de plaintes et de demandes d’intervention provenant d’autant de personnes et d’organismes.