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Aucune infraction criminelle n'a été commise lors d'un événement survenu l'hiver dernier au poste de la Sûreté du Québec, conclut le DPCP.
Aucune infraction criminelle n'a été commise lors d'un événement survenu l'hiver dernier au poste de la Sûreté du Québec de Drummondville.
C'est ce qu'a conclu le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), après avoir examiné la preuve transmise par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).
L'analyse portait sur l'arrêt respiratoire d'une femme au poste de police de Drummondville le 9 février 2022. Cette dernière a survécu grâce à l'intervention rapide des paramédics.
La femme était détenue au poste à la suite d'un bris de conditions dans la nuit du 8 au 9 février. Alors qu'elle était dans sa cellule, elle a informé les agents sur place qu'elle entretenait des pensées suicidaires.
«Le duo de policiers en informe la policière chargée de la relève de la situation. Il est alors décidé qu'un appel au 811 sera fait afin d'effectuer un suivi», indique-t-on dans le communiqué du DPCP.
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Une dizaine de minutes plus tard, la femme est aperçue sur le système de surveillance alors qu'elle tente de s'étrangler à l'aide d'un bout de tissus.
«Après s'être assurés que l'état de la femme ne requérait pas des soins d'urgence, les policiers procèdent à la fouille de la cellule pour y retirer tous les objets potentiellement dangereux.»
Ces derniers en profitent également pour aviser la policière chargée de la relève de ce qui venait de se produire. Les services ambulanciers sont ensuite contactés afin que la femme soit transportée à l'hôpital. La policière demande à l'agent de sécurité de maintenir une attention particulière de la cellule de la femme.
Un peu plus tard, accompagnée des paramédics, la policière se présente à la cellule de la femme et constate qu'elle est couchée par terre. Celle-ci avait une fois de plus tenté de s'enlever la vie.
Les intervenants ont procédé à des manoeuvres de réanimation, et parviennent à faire reprendre conscience à la victime. Elle est ensuite tranportée à l'hôpital pour être soignée.
L'examen du rapport d'enquête préparé par le BEI a été confié à un procureur aux poursuites criminelles et pénales.
Selon l'analyse de l'ensemble de la preuve au dossier d'enquête, le DPCP conclut que «plusieurs précautions ont été prises par les policiers et la chargée de relève du poste de la SQ de Drummondville.»
Ainsi, toujours selon le DPCP, la preuve ne permet pas de conclure que les policiers impliqués ont fait preuve de négligence criminelle causant des lésions corporelles.
Le procureur au dossier a informé la personne blessée de la décision.
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