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Au moins 17 personnes sont mortes lors de frappes nocturnes dans la bande de Gaza
Au moins 17 personnes, dont cinq enfants et leurs parents, ont été tuées lors de frappes aériennes menées dans la nuit de mardi à mercredi par Israël, selon les autorités palestiniennes de la santé.
Au moins 17 personnes, dont cinq enfants et leurs parents, ont été tuées lors de frappes aériennes menées dans la nuit de mardi à mercredi par Israël, selon les autorités palestiniennes de la santé.
Tard mardi, une frappe a touché une maison unifamiliale dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza. Cinq enfants, âgés de 2 à 11 ans, et leurs parents ont perdu la vie, selon l'Hôpital des martyrs d'Al-Aqsa.
Un journaliste de l'Associated Press a vu les corps arriver à l'hôpital. Selon ses dires, les victimes ont été démembrées par l'explosion, tandis que l'enfant de 2 ans a été décapité.
Dans le camp de réfugiés voisin de Maghazi, une frappe menée tôt mercredi sur une maison a fait quatre victimes et plusieurs blessés, a indiqué la direction de l'hôpital.
À Khan Younis, dans le sud du territoire, les services d’urgence ont annoncé que les premiers répondants avaient retrouvé les corps de quatre hommes tués lors d'une frappe contre une tour résidentielle.
Deux autres personnes ont été tuées par une frappe israélienne qui a touché une maison de la ville de Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, selon les services d’urgence. La frappe a également fait cinq blessés.
Les autorités sanitaires de Gaza ne précisent pas si les personnes tuées dans les frappes israéliennes sont des militants ou des civils.
Israël affirme que son armée tente d’éviter de blesser des civils et impute les décès au Hamas, plaidant que ses militants opèrent depuis des zones résidentielles. L’armée commente rarement les frappes individuelles.
Ces frappes ont eu lieu à la veille de nouvelles négociations visant à conclure un cessez-le-feu dans cette guerre qui dure depuis 10 mois.
Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte espèrent négocier un accord, mais les parties restent très éloignées sur plusieurs points, même après plusieurs mois de négociations indirectes.