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Le fait que le Dr Luc Boileau ait refusé de se prononcer sur le prochain seuil respectable d'émanation fait réagir
Les réactions fusent de toutes parts au lendemain du dévoilement de l'étude de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) sur les cas de cancer du poumon à Rouyn-Noranda.
Elle révèle notamment qu'entre un et 14 cas de cancer additionnels surviendront dans les 70 prochaines années à Rouyn-Noranda si la Fonderie Horne maintient le statu quo et ne réduit pas ses émissions d'arsenic.
En point de presse, le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, a refusé d'établir un seuil acceptable d'émanation, tout comme le ministre de l’Environnement, Benoit Charette. Pourtant, la norme québécoise est de trois nanogrammes par mètre cube.
«On est encore dans cette partie de ping-pong. Personne n'est capable de dire un chiffre et de prendre position. Actuellement, personne n'ose prendre la balle parce que personne ne veut avoir l'odieux de dire quelque chose comme ça. La Fonderie Horne est capable d'atteindre 15 nanogrammes, assurément. Elle est capable en Australie. 15, c'est le strict minimum. C'est clair, net et précis. Je pense même qu'ils sont capables d'atteindre la norme du trois nanogrammes dans le futur.», croit le candidat du Parti québécois de Rouyn-Noranda-Témiscamingue aux prochaines élections, Jean-François Vachon.
Le Comité arrêt des émissions d'arsenic (ARET) critique quant à lui l'étude de l'INSPQ parce qu'elle est limitée au cancer du poumon et ne tient pas compte des autres métaux lourds comme le plomb et le nickel.