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Le candidat libéral se sent trahi par son opposant Daniel Bernard, anciennement libéral et aujourd'hui caquiste
La campagne électorale est à peine jeune de trois jours que les couteaux volent déjà bas dans la circonscription de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.
Avant de joindre officiellement la Coalition Avenir Québec (CAQ), son candidat, l'ancien député libéral Daniel Bernard, aurait été activement impliqué dans la préparation de la campagne de ces anciens amours.
«M. Bernard m'a chaudement félicité pour mon engagement en me disant que j'étais le meilleur candidat pour Rouyn-Noranda-Témiscamingue. Il s'était engagé à travailler au financement de la campagne. Je crois tout de même en sa bonne foi. N'empêche que c'est tout de même très décevant. C'est une forme de trahison. C'est chose du passé. Je me devais de le dire aux électeurs. Je tourne la page et maintenant je regarde vers l'avant.», insiste Arnaud Warolin.
Le caquiste Daniel Bernard rétorque, expliquant qu'il est vrai qu'il faisait partie de l'association libérale jusqu'à tout récemment, mais refuse de dire qu'il était activement impliqué dans leur campagne.
«Je savais pertinemment que ces affirmations et attaques allaient sortir. En toute honnêteté, j'ai eu des discussions qui remontent à quelques mois, mais je n’ai fait aucune démarche pour faire du financement proprement dit. Alors, je suis bien à l'aise de cette situation. Je me voyais mal commencer à faire du financement, alors que j'étais en réflexion pour peut-être m'en venir à la Coalition Avenir Québec.», explique Daniel Bernard.
Daniel Bernard reconnait toutefois avoir déçu des gens. Il ajoute que sa fidélité première a toujours été pour la population de Rouyn-Noranda et du Témiscamingue.