Société

Après la santé, l'Abitibi-Ouest veut recruter des enseignants

Plusieurs départs sont prévus au Centre de services scolaire du Lac-Abitibi dans les prochaines années

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Les enseignants québécois ne sont pas suffisamment reconnus par leur gouvernement, dénonce de Syndicat de l'enseignement de la Jamésie et de l'Abitibi-Témiscamingue (Banque d'images | Envato)

Après le monde de la santé, l'Abitibi-Ouest se mobilise pour attirer de la main-d'oeuvre en éducation.

En 2021, la Grande Séduction était créée afin d'attirer en Abitibi-Ouest des infirmières et d'autres professionnels en soins.

Devant un succès monstre jusqu'à présent, la Grande Séduction fait des petits, alors que la Grande Séduction - Éducation voit aujourd’hui le jour.

Son mandat sera d'aider à l'attraction du personnel enseignant et d'autres professionnels.

«Comme je le dis souvent, le feu n'est pas pris, mais ça commence à sentir la boucane. Ce n'est peut-être pas le bon terme ces temps-ci, mais vous comprenez l'image. On n'a pas une vingtaine de lits comme en santé qu'on vient de couper, mais on commence à sentir que l'eau est sur le point de bouillir. Il faut sonner l'alarme», propose Tommy Collard, président du comité de la Grande Séduction - Éducation.

«Comme la majorité des entreprises, nous vivons une pénurie. Nous faisons face à un manque de gens qualifiés. Présentement, on estime à 11% du personnel enseignant qui prendra sa retraite dans les prochaines années, 11% de nos professionnels qui vont quitter dans les cinq prochaines années également, 44% de notre personnel de soutien et 26% de nos cadres. Ça fait beaucoup de monde qui va quitter dans les prochaines années», renchérit Julie Paquet, directrice des Services des ressources humaines au Centre de services scolaires du Lac-Abitibi.

Les deux organisations ont des comités distincts. Elles sont leur propre structure administrative et leur propre budget, mais elles ont les mêmes valeurs et visions.