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Et ça passe entre autres par l'agriculture, estiment les trois candidats régionaux
Un gouvernement solidaire octroierait davantage de pouvoir à l'Abitibi-Témiscamingue.
C'est la promesse des trois candidats régionaux, Benjamin Gingras (Abitibi-Est), Alexis Lapierre (Abitibi-Ouest) et Émilise Lessard-Therrien (Rouyn-Noranda-Témiscamingue).
Pour aider à l'autodétermination de l'Abitibi-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien estime que notre région doit se munir d'infrastructures en agriculture afin d'être en mesure d'effectuer ici même la 2e et 3e transformation.
La porte-parole solidaire en agriculture lors des quatre dernières années aimerait d'ailleurs développer des centres de transformation bioalimentaire régionaux et propulser la création d'un réseau d'abattoirs publics.
«On a connu les limites qu'on a à ne pas avoir d'abattoir dans notre région. On a vu la disparition de nombreuses fermes bovines au Témiscamingue. Si on n'arrive pas à commercialiser notre viande localement, c'est un frein pour nos producteurs agricoles qui sont obligés d'envoyer leur bétail à l'autre bout du monde. Ça fait des décennies qu'on en parle et qu'il y a des enjeux au niveau du financement. Nous, on dit qu'on va le régler une fois pour toutes.», promet Émilise Lessard-Therrien.
La politicienne va même jusqu'à dire que le projet d'abattoirs sera inscrit au Plan québécois des infrastructures (PQI), même s'il ne sera jamais rentable. Il faut plutôt le voir comme une infrastructure stratégique et un investissement, soutient Émilise Lessard-Therrien.
Un gouvernement solidaire mettrait également en place une politique d'approvisionnement local en soutien aux PME et aux commerçants locaux.
Finalement, les solidaires croient en la transition écologique. Chaque région bénéficierait d'une enveloppe de 5 M$ afin de mettre en place des Conseils régionaux de transition.