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«Bonjour, je m'appelle Lior Bezverkhnii. J'ai 7 ans et demi.»
«Bonjour, je m'appelle Lior Bezverkhnii. J'ai 7 ans et demi», a affirmé, en français, le jeune ukrainien établi à Drummondville depuis un peu plus de 2 ans.
En intégrant une classe régulière à l'école Pie X sur la rue Ringuet, le jeune Lior a appris rapidement le français. Mais le plus impressionnant, c'est qu'il n'a jamais eu de cours de francisation.
«Des fois, quand je veux dire des mots, je les dis quand même. Avant, j'aimais sacrer, mais là, non», a-t-il fièrement dit.
Dans sa classe, Lior adore les mathématiques et l'éducation physique.
C'est surtout en échangeant avec d'autres jeunes et grâce à l'aide de ses enseignants qu'il entretient maintenant des conversations fluides en français.
Elena Talisman, sa mère, a d'ailleurs soutenu que Lior prend grand plaisir à parler le français avec ses amis à l'école. «Avant, il jouait avec ses amis et parlait dans sa langue. Maintenant, son changement est commencé en français. Les enfants aiment lui partager des informations en français, et ça c'est bien», a-t-elle souligné.
Cette dernière a expliqué que sa famille se donne comme défi de parler un peu français à la maison, tout en préservant sa langue d'origine, l'ukrainien.
Elena et son mari sont tous deux impliqués dans la collecte de dons à envoyer vers l'Ukraine depuis le déclenchement de la guerre, il y a 6 mois.
Mme Talisman planche d'ailleurs sur un projet d'association des familles ukrainiennes à Drummondville, alors que l’on compte une quarantaine d'immigrants de ce pays dans la région.
Si elle parvient à le déployer, ce serait surtout pour le volet social et communautaire, notamment en créant des rassemblements ukrainiens.