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«Amour apocalypse» est le sixième film d'Anne Émond. Le long métrage prendra l'affiche le 8 août au Québec.
Les longs métrages «Amour apocalypse» d'Anne Émond et «La mort n'existe pas» de Félix Dufour-Laperrière font partie de la sélection de la Quinzaine des cinéastes, une sélection parallèle et indépendante du Festival de Cannes.
Les longs métrages «Amour apocalypse» d'Anne Émond et «La mort n'existe pas» de Félix Dufour-Laperrière font partie de la sélection de la Quinzaine des cinéastes, une sélection parallèle et indépendante du Festival de Cannes.
La Quinzaine a annoncé mardi sa programmation pour sa 57e mouture qui aura lieu en mai, dont font partie les films des deux réalisateurs québécois.
«Amour apocalypse» est le sixième film d'Anne Émond, qui mettra en vedette Patrick Hivon et Piper Perabo. Le long métrage, qui prendra l'affiche le 8 août au Québec, présente le récit d'Adam, un quarantenaire propriétaire d'un chenil, dont la vie est bouleversée lorsqu'il fait la connaissance de Tina et qu'il en tombe amoureux.
«Nous avons mis tout notre coeur dans ce film et nous ne pouvions rêver d’un meilleur point de départ pour celui-ci. En ces temps incertains, l’art est plus que jamais nécessaire», a affirmé Émond, par voie de communiqué.
La réalisatrice est notamment connue pour ses films «Nelly», inspiré de l'histoire de l'autrice Nelly Arcan, «Jeune Juliette» et «Nuit 1».
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Le réalisateur originaire de Chicoutimi Félix Dufour-Laperrière présentera pour sa part «La mort n'existe pas», un film d'animation qui raconte l'histoire d'Hélène, qui abandonne ses compagnons et s'enfuit en forêt après un attentat armé raté contre de riches propriétaires. Il s'est réjoui de la sélection de son film.
«Pour un film d'animation qui est destiné à un public adulte, ça change beaucoup de choses, ça change la façon dont il va être perçu, ça décloisonne l'image animée, le film d'animation, pour l'inscrire dans un contexte généraliste», a réagi Dufour-Laperrière, en entrevue avec La Presse Canadienne.
Le réalisateur estime qu'il y a peu de films d'animation destinés à un public adulte et que les gens les connaissent peu. Il a précisé que si son film est un «conte tragique», il renferme aussi un message positif.
«C'est aussi un film sur le lien, sur ce qui rend le monde habitable, et puis sur l'importance d'être au service de la vie. Donc c'est aussi un film sur l'engagement, mais l'engagement il peut être politique, il peut être aussi amical et amoureux. C'est un film de relation aussi, donc je crois qu'il n'est pas que sombre», a-t-il expliqué.
Dufour-Laperrière se trouve aussi derrière les longs métrages «Archipel», «Ville Neuve» et «Transatlantique». «La mort n'existe pas» est son film le plus ambitieux, a-t-il dit.
À un moment où la question du financement de la culture est au coeur de l'actualité, le réalisateur estime que la sélection de son film à la Quinzaine représente «un exemple joyeux du cercle vertueux du financement de la culture».
«C'est financé avec de l'argent public, ça a créé 30 emplois à Montréal parmi des gens qui ont une expertise très spécifique pendant trois ans. Et puis, après ça valorise, ça pérennise, et ça fait valoir à l'étranger l'expertise québécoise. Pour moi, c'est exactement ça le financement de la culture», a-t-il soutenu.
Le court métrage d'animation du cinéaste montréalais d'origine bulgare Alex Boya «Le pain se lève» fait aussi partie de la sélection de la Quinzaine. Il s'agit d'une «satire en plan-séquence frénétique et surréaliste, qui remet en question la déshumanisation de notre société», a indiqué l'Office national du film du Canada, par voie de communiqué.
Après sa présentation à la Quinzaine, le court métrage sera en compétition au Festival international du film d'animation d'Annecy, qui aura lieu du 8 au 14 juin.
Le festival organisé par la Société des réalisatrices et réalisateurs de films s'ouvrira par la présentation du film «Enzo», de Laurent Cantet, réalisé par Robin Campillo. Cantet est décédé le 25 avril 2024, alors qu'il préparait «Enzo», son neuvième long métrage. Campillo, qui avait aussi coscénarisé le film, a terminé le projet.
«Sorry, Baby», de l'actrice et réalisatrice américaine Eva Victor clôturera la Quinzaine. Le long métrage, dans lequel Victor joue notamment un rôle, s'attarde aux conséquences d'une agression sexuelle.
«Classe moyenne» d'Antony Cordier, «Dangerous Animals» du réalisateur australien Sean Byrne et «Miroirs No.3» du réalisateur allemand Christian Petzold seront aussi présentés dans le cadre de la Quinzaine.
Le Festival de Cannes se tiendra du 14 au 24 mai.