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Andy Reid et Travis Kelce sont revenus sur leur prise de bec au Super Bowl
L’altercation entre l’entraîneur des Chiefs de Kansas City, Andy Reed, et son ailier rapproché Travis Kelce durant la première demie du Super Bowl LVIII dimanche a enflammé la toile.
Mais, d’après des propos de Reid diffusés lors de l’après-match de CBS et relayés par CNN, il s’agissait essentiellement d’une tempête dans un verre d’eau.
«Il me garde jeune, a lancé l’entraîneur-chef de 65 ans en riant. Il a bien testé ma hanche. Il m’a surpris, normalement, j’aurais pu résister un peu, mais j’étais en déséquilibre.»
Kelce, furieux d’avoir été retiré du jeu pendant la première demie, s’était alors élancé vers Reid, le bousculant et manifestant son mécontentement en criant.
Selon l’entraîneur chevronné, cette altercation a surtout démontré l’envie de gagner de son joueur vedette. «Ce que j’apprécie surtout, c’est qu’il aime jouer au football et qu’il veut aider son équipe à gagner. Ce n’est pas un comportement égoïste, je comprends cela», a-t-il insisté.
Kelce a aussi tenu à tempérer les événements et à exprimer son amour pour son entraîneur. «Je joue pour le meilleur entraîneur que ce sport a jamais connu. Il est incroyable, non seulement pour son talent à concocter des jeux et à garder tout le monde préparé, mais c’est aussi l’un des meilleurs meneurs d’hommes que j’ai vu de ma vie», a-t-il soutenu auprès des journalistes après le match.
Après avoir complété leur remontée victorieuse en prolongation contre les 49ers de San Francisco au Super Bowl dimanche soir, les Chiefs ont mis la main sur leur troisième trophée Vince Lombardi en cinq ans. Et ils sont devenus la première équipe depuis les Patriots de la Nouvelle-Angleterre avec Tom Brady aux commandes il y a deux décennies — la dernière véritable dynastie à avoir dominé le football professionnel américain — à défendre leur titre avec succès.
Avec de l’information de The Associated Press