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Une plainte a été déposée au Commissaire à la lutte contre la corruption.
Ayant des soupçons envers certains employés du point de service de Montréal-Nord, la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a porté plainte au Commissaire à la lutte contre la corruption (CLCC), le corps de police spécialisé qui coordonne l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
«À la suite de signalements qui nous ont été faits visant certains employés du mandataire, notre service des enquêtes a fait des vérifications et les résultats se sont avérés assez sérieux pour que nous portions plainte officiellement auprès du CLCC [...]», explique mardi la SAAQ dans un communiqué.
Nommant «une rupture du lien de confiance» avec le mandataire — la Chambre de commerce et d'industrie de Montréal-Nord — la SAAQ a fait le choix de mettre fin à sa relation d'affaires. «Cette fermeture [du point de service situé au 5819, boulevard Léger] est effective et définitive à compter de maintenant», précise-t-on.
La SAAQ ajoute que les clientes et clients qui avaient des rendez-vous déjà planifiés à ce point de service seront contactés pour leur proposer une nouvelle date dans un autre point de service à proximité.
«Pour ne pas nuire aux enquêtes policières en cours ni au processus judiciaire, la SAAQ ne fera pas d'autres commentaires», conclut la société d'État.
La Chambre de commerce et d'industrie de Montréal-Nord a affirmé dans un communiqué de presse avoir été «surprise» par cette fermeture et souligne «que cette situation est prise très au sérieux par notre organisation».
«Nous tenons à préciser que nous collaborons étroitement avec la SAAQ afin de clarifier les circonstances entourant cet événement, tout en affirmant que nous ne sommes en aucun cas impliqués dans les accusations portées», précise la CCIMN en ajoutant qu'aucun autre commentaire ne sera fait «afin de ne pas compromettre les enquêtes en cours».
Du côté du Commissaire à la lutte contre la corruption, le conseiller en communication de l'organisation, Mathieu Vidal, confirme à Noovo Info que la CLCC a reçu une plainte de la SAAQ, mais affirme que l'organisation «ne peut commenter les allégations ni les éléments de preuves».
«Notre mandat est d’enquêter lorsqu’il y a des raisons appuyées de croire que l’État est victime d’actes malhonnêtes. Nous sommes à évaluer les informations reçues, qui pourraient, si elles sont concluantes, mener à une enquête et au dépôt d’accusations», écrit-il.