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Tarifs de Trump et accord de libre-échange: Legault réclame une «renégociation le plus tôt possible»

«Nous allons tout faire pour aider les Québécois à passer au travers.»

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Le premier ministre du Québec, François Legault, s'adresse aux médias lors des réunions estivales 2025 des premiers ministres du Canada au Deerhurst Resort à Huntsville, en Ontario, le mardi 22 juillet 2025. Le premier ministre du Québec, François Legault, s'adresse aux médias lors des réunions estivales 2025 des premiers ministres du Canada au Deerhurst Resort à Huntsville, en Ontario, le mardi 22 juillet 2025. (LA PRESSE CANADIENNE/Nathan Denette)

Le premier ministre François Legault a de nouveau plaidé pour une renégociation dans les plus brefs délais de l’Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique, (ACEUM) mercedi, au terme d'une rencontre avec ses homologues des provinces et le premier ministre du Canada, Mark Carney. 

M. Legault a fait valoir auprès de ses pairs que l'incertitude liée aux tarifs fait mal aux entreprises qui «retardent leurs investissements». «Cette incertitude va persister jusqu’à ce que l’Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique soit renégocié. Il faut amorcer cette renégociation le plus tôt possible.»

Le premier ministre souligne aussi qu'il est primordial d'«accélérer la diversification de notre économie et soutenir les investissements publics et privés» tout en s'assurant «que les dépenses du gouvernement fédéral en matière de défense soutiennent notre secteur manufacturier, en partenariat avec la France et l’Europe.» 

«Nous allons tout faire pour aider les Québécois à passer au travers.»
- François Legault

Mercredi avait lieu la rencontre à laquelle M. Legault a assisté de manière virtuelle, moins d'une semaine après que Donald Trump a intensifié ses attaques commerciales contre le Canada en imposant des droits de douane de base de 35 %. 

Ces nouvelles taxes à l'importation sont entrées en vigueur vendredi dernier, puisque les deux pays n'ont pas réussi à conclure un nouvel accord commercial avant la date butoir du 1er août fixée par M. Trump.

L'Ontario et la Saskatchewan avaient un différent sur la réponse que le Canada devrait livrer face à l'escalade de la guerre commerciale avec les Américains.

Avant de rencontrer M. Carney, le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, s'est dit frustré par les répercussions des droits de douane américains élevés sur l'économie de sa province. Il a de nouveau appelé à imposer des mesures de représailles. À l'inverse, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a quant à lui déclaré que le Canada devrait réduire ses mesures de représailles.

Avec de l'information de la Presse canadienne