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Dans la tourmente qui a suivi le taux d’échec anormalement élevé lors du précédent examen, à l’automne 2022, l’OIIQ a convenu d’accorder certains allègements en attendant les conclusions d’une enquête.
Un peu plus d’une aspirante infirmière sur cinq va bénéficier de l’assouplissement offert par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) en faisant l’impasse sur l’examen d’admission à la profession prévu ce mois-ci. Ces candidates devront toutefois se présenter à la prochaine épreuve attendue à l’automne 2023.
Dans la tourmente qui a suivi le taux d’échec anormalement élevé lors du précédent examen, à l’automne 2022, l’OIIQ a convenu d’accorder certains allègements en attendant les conclusions d’une enquête. Les candidates à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) avaient notamment le choix de ne pas se présenter à l’épreuve organisée le 27 mars prochain sans pénalité.
D’après les données obtenues auprès de l’OIIQ, 2803 personnes ont été convoquées en vue de l’épreuve de mars. Du lot, 2173 ont confirmé leur présence, ce qui donne un taux de participation de 77,5 %. Les 630 CEPI n’ayant pas répondu à l’appel pourront ainsi parfaire leur apprentissage et patienter jusqu’à l’automne sans qu’un échec soit inscrit à leur dossier.
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L’OIIQ fait remarquer que le taux de participation aux examens n’est jamais de 100 % puisque des candidates s’absentent pour diverses raisons. Certaines peuvent être malades ou avoir quitté le Québec, explique-t-on.
En temps normal, une personne détenant le statut de CEPI doit obligatoirement se présenter lorsqu’elle est convoquée à l’examen d’accès à la profession sans quoi un échec lui est attribué. Les aspirantes infirmières ont tout de même l’occasion de se reprendre, mais trois échecs entraînent une exclusion.
La mesure rendant facultative la participation à l’épreuve de mars a été proposée en guise d’alternative à une recommandation du commissaire à l'admission aux professions, Me André Gariépy. Ce dernier mène une enquête sur les raisons expliquant le taux de réussite famélique de 45,4 %, en incluant les candidates qui en étaient à leur premier essai et celles qui comptaient déjà au moins un échec.
À titre comparatif, le taux de réussite global varie entre 63 % et 96 % depuis la création de cette formule d'examen en 2018, selon l’OIIQ.
Dans un rapport d’étape publié à la mi-janvier, le commissaire recommandait le report de l’examen de mars jusqu’à ce qu’il termine son travail. L’ordre a préféré offrir le choix aux CEPI. De plus, les 148 candidates ayant subi un troisième échec à l’automne 2022 ont obtenu une exemption pour tenter leur chance une dernière fois.