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Les Québécois ayant contracté la COVID-19 devraient prendre rendez-vous pour recevoir leur troisième dose du vaccin, a tranché mardi le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau.
Les Québécois ayant contracté la COVID-19 devraient prendre rendez-vous pour recevoir leur troisième dose du vaccin, a tranché mardi le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau.
Il tentait de dissiper la confusion qui s'est installée, après que le ministre de la Santé, Christian Dubé, la Santé publique et le Comité d'immunisation du Québec (CIQ) eurent émis des recommandations différentes.
La veille, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, avait demandé des précisions au nom de `centaines de milliers' de Québécois qui ont été malades et qui ne savent plus sur quel pied danser, selon lui.
Il a rappelé que M. Dubé avait recommandé à ceux qui ont eu la COVID-19 d'aller chercher leur troisième dose du vaccin aussitôt leurs symptômes disparus.
La Santé publique a recommandé d'attendre au moins huit semaines, tandis que le CIQ est d'avis qu'il faudrait plutôt que ces personnes attendent l'arrivée d'un nouveau vaccin pouvant protéger contre des variants.
Le Dr Boileau a déclaré mardi avoir discuté de la situation avec la présidente du CIQ, la Dre Caroline Quach. `S'il y a confusion dans le message, c'est bien involontaire', a-t-il dit.
«Il y aura un autre vaccin qui va arriver et on pensait qu'il arriverait plus tôt. Mais en toute vraisemblance, il n'arrivera pas. Donc, entre un tien et deux tu l'auras, (...) on est mieux (...) d'avoir la troisième dose.»
Il encourage tous ceux ayant contracté la COVID-19 à prendre rendez-vous dès maintenant pour recevoir la dose de rappel, quitte à la recevoir huit à 12 semaines après leur infection si elle a été confirmée par un test PCR.
«Ils devraient s'inscrire tout de suite pour pouvoir bien s'assurer qu'ils ont le rendez-vous pour en bénéficier», a affirmé le Dr Boileau.
«Il ne faut pas hésiter d'aller chercher cette troisième dose-là, d'abord parce qu'elle ne fait aucun effet secondaire ou de risque pour les personnes qui auraient été infectées récemment.»
«Mais c'est surtout pour s'assurer que notre immunité est à plein régime si on en est appelé à être confronté au virus ou réappelé à être confronté au virus», a-t-il poursuivi.