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18 personnes sont mortes dans l'effondrement d'une décharge en Ouganda
De plus, 14 autres personnes ont été blessées.
Une vaste décharge de la capitale ougandaise, Kampala, s'est effondrée, tuant au moins 18 personnes, a annoncé la Croix-Rouge.
De plus, 14 autres personnes ont été blessées lorsque la décharge de Kiteezi, qui sert de site de stockage des déchets pour une grande partie de Kampala, s'est effondrée vendredi soir. Au moins deux des morts étaient des enfants, a déclaré l'autorité de la capitale de Kampala, dans un communiqué.
L'effondrement aurait été déclenché par de fortes pluies. Les détails précis de ce qui s'est passé ne sont pas clairs, mais la municipalité a déclaré qu'il y avait une «défaillance structurelle dans la masse de déchets».
Irene Nakasiita, porte-parole de la Croix-Rouge ougandaise, a indiqué que le bilan s'élevait à 18 personnes après que d'autres corps eurent été récupérés sur les lieux dimanche.
«L'évaluation n'est pas encore terminée», a-t-elle déclaré, ajoutant que les précipitations ralentissaient les efforts des équipes de secours qui fouillaient dans les tas d'ordures.
La décharge de Kiteezi se trouve sur une pente raide dans une partie pauvre de la ville. Les femmes et les enfants qui récupèrent les déchets plastiques pour gagner leur vie s’y rassemblent fréquemment, et certaines maisons ont été construites à proximité de la décharge.
Les autorités de Kampala envisagent depuis des années de fermer le site et de créer une zone plus vaste en dehors de la ville comme site d’élimination des déchets. On ne sait pas exactement pourquoi ce projet n’a pas abouti depuis 2016.
Le président ougandais Yoweri Museveni a ordonné une enquête sur l’incident, demandant dans une série de publication sur le réseau social X pourquoi les gens vivaient à proximité d’un tas d’ordures instable.
«Qui a permis aux gens de vivre à proximité d’un tas d’ordures potentiellement aussi dangereux ?», a demandé M. Museveni, ajoutant que les effluents du site étaient suffisamment dangereux pour que les gens ne puissent pas y vivre.