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Elle revient sur ce fait d'arme 15 ans plus tard.
Il y a 15 ans, la Valdorienne Sylvie Fréchette réalisait tout un exploit.
Elle se rendait au sommet du monde, en gravissant l'Everest.
À la fin mai 2008, elle devenait la deuxième Québécoise à réaliser ce fait d'arme.
Pendant son ascension, elle tenait une chronique à la radio sur Énergie.
Avec du recul, Sylvie reconnaît qu'il s'agissait d'une idée hors du commun:
«Je devais être folle (rires)... Quand j'y repense, c'était très audacieux, mais j'étais prête. J'étais super en forme, j'avais un moral d'acier, j'étais déterminée. C'était un appel de l'intérieur. Si je ne l'avais pas réalisé, j'aurais regretté.»
Elle a depuis écrit un livre et donné plusieurs conférences sur son aventure.
Sylvie Fréchette explique que sa famille et ses proches sont doublement impressionnés par son exploit
«Je suis née prématurée, à sept mois. Mes poumons n'avaient pas fini de se développer. J'ai passé un mois dans un incubateur. Tout est possible quand on se donne le temps et la discipline.»
Sylvie Fréchette a, à son actif, 21 montagnes de plus de 4000m de grimpées.
Elle dit avoir toujours eu une pensée particulière pour les gens de Val-d'Or lors de ses ascensions.