Un père de famille sherbrookois devra faire face à la justice pour des gestes odieux qu'il aurait commis à l’endroit de sa fille et de l’une de ses amies, toutes deux âgées de moins de 16 ans.
L’homme de 52 ans fait face à 11 chefs d’accusation, dont un chef d’inceste et un autre d’agression sexuelle armée.
L'homme, dont on doit taire l'identité pour protéger celle des victimes, aurait manipulé sa fille pendant une période de trois ans, entre 2020 et 2023, pour arriver à ses fins.
«L'accusé a consacré beaucoup d'énergie à manipuler ses victimes afin de les amener ultimement à se soumettre ou à participer aux infractions sexuelles qu'il a commises», a expliqué la représentante de la Couronne, Me Marie-Ève Phaneuf.
C'est finalement une intervention de la DPJ qui aura mis fin au calvaire de la jeune fille. L'accusé, qui a été arrêté en septembre, aurait aussi incité une amie de sa fille à participer à ces agressions sexuelles.
L'accusé a demandé d'être libéré, vendredi dernier, en attendant la suite des procédures judiciaires, ce qui lui a été refusé.
Il proposait entre autres, par l'entremise de son avocat, de porter un bracelet antirapprochement, or il ne respectait pas les critères d'admissibilité.
«L'individu ne se qualifiait pas pour être admissible au bracelet antirapprochement. La poursuite n'aurait pas consenti à la remise en liberté de toute façon», a ajouté Me Phaneuf.
L'accusé sera de retour en cour le 10 novembre prochain.
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