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Il y a 10 ans, débutait la crise étudiante rebaptisée le «printemps érable». Laurent Proulx a été une figure marquante de ce conflit ayant été un des leaders des «carrés verts» qui s’opposaient à la grève.
Lui qui est maintenant propriétaire de plusieurs restaurants dans le grand Drummond affirme que sa bataille portait sur le fait que l’accès à l’éducation est un droit fondamental en tout temps.
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«Nous, on a gagné notre combat qui était de laisser les jeunes aller à l’école. On a gagné les injonctions et elles n’ont jamais été contestées en Cour d’appel. (…) Personne ne peut empêcher une autre personne de recevoir ce service pour des raisons idéologiques ou de mouvements politiques», a mentionné le principal intéressé.
L’homme d’affaires de Notre-Dame-du-Bon-Conseil indique avoir gardé contact régulièrement avec plusieurs personnes connues durant la grève étudiante de 2012.
Pour ce qui est de ses relations avec le clan opposé des « carrés rouges », il n’entretient pas de haine envers qui que ce soit, même qu’il a côtoyé l’ancienne présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FÉUQ) pour ses obligations professionnelles : «J’ai côtoyé Martine Desjardins dans un contexte professionnel. Dans mon entreprise, je devais signer un contrat avec un organisme et c’est elle qui signait pour l’organisme. On a trouvé ça très drôle de signer un contrat les deux ensembles, mais on ne s’appellerait par pour aller souper pour autant», a mentionné Laurent Proulx.
La crise étudiante s’est échelonnée sur sept mois (entre février et septembre 2012) et fut marquée par plusieurs manifestations d’importances dans les rues de plusieurs villes.