Les conservateurs d’Éric Duhaime ont choisi l’ex-mairesse de Saint-David-de-Falardeau Catherine Morissette pour les représenter dans l’élection partielle à venir dans Chicoutimi.
«Comme députée de Chicoutimi, je ne serai pas la représentante du Parti conservateur à Chicoutimi, je serai la représentante de Chicoutimi à l’Assemblée nationale avec le Parti conservateur comme véhicule», a indiqué la candidate par voie de communiqué lundi.
Catherine Morissette est propriétaire d’un salon de coiffure et copropriétaire d’un restaurant. Elle a été mairesse de Saint-David-de-Falardeau de 2016 à 2021.
«Catherine incarne bien les valeurs de notre parti: femme d’affaires, elle connaît la réalité du milieu économique de la région. Ancienne mairesse et conseillère municipale, elle saura défendre les intérêts des gens de Chicoutimi et du Saguenay», a affirmé le chef conservateur, Éric Duhaime.
Cette élection partielle dans Chicoutimi doit avoir lieu en raison de la démission de la ministre caquiste Andrée Laforest en septembre. Mme Laforest a tenté sans succès de se faire élire mairesse de Saguenay.
Pour cette élection, le Parti québécois (PQ) a choisi Marie-Karlynn Laflamme et Québec solidaire (QS), Jeanne Palardy.
La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ) n’ont toujours pas annoncé leur candidat.
La date de cette élection n’a pas encore été annoncée. Le gouvernement a six mois suivant le départ d’un député pour déclencher une partielle.
L’agrégateur de sondages Qc125 place le PQ en première place avec 57 % des intentions de vote dans Chicoutimi. La CAQ se retrouve en deuxième place, loin derrière, avec 22 %.
Le Parti conservateur du Québec (PCQ) est projeté à seulement 8 % des votes. Lors des élections de 2022, le parti d’Éric Duhaime avait obtenu environ ce score.
Rappelons que le PQ a gagné les trois dernières élections partielles dans Jean-Talon, Terrebonne et Arthabaska.
Caquiste depuis 2018, la circonscription de Chicoutimi était auparavant un château fort péquiste. Le PQ y a régné sans interruption entre 1973 et 2018, notamment avec les députés Marc-André Bédard et son fils Stéphane Bédard. Avant cela, le comté était détenu par l’Union nationale.
Le prochain député de Chicoutimi devra rapidement retourner faire du porte-à-porte pour tenter de conserver son siège, car les prochaines élections générales auront lieu en octobre 2026.
Le coût d’une élection partielle est estimé à 800 000 $, indique Élections Québec.
Thomas Laberge, La Presse Canadienne
