Les contrôleurs routiers ont finalement entériné leur deuxième entente de principe intervenue avec Québec quant au renouvellement de leur convention collective.
La Fraternité des constables du contrôle routier a tenu deux assemblées de ses membres, mardi et mercredi. Ceux-ci se sont prononcés à 73 % en faveur de l’entente, avec un taux de participation de 94,5 %.
L’entente était intervenue avec le Conseil du trésor et Contrôle routier Québec, qui est rattaché à la Société de l’assurance automobile du Québec, jeudi soir dernier.
Il s’agit en fait d’une deuxième entente de principe pour la Fraternité, puisque celle du printemps dernier avait été rejetée par les membres, dans une proportion de 53 %.
Les parties avaient repris les discussions, après que le syndicat eut sondé ses membres pour savoir ce qui leur avait déplu dans la première entente de principe. Ceux-ci avaient identifié des clauses sur la conciliation travail-famille, une prime de rétention et le dossier des lieutenants.
La nouvelle entente reprend aussi les clauses qui avaient été convenues dans la première, comme l’augmentation salariale de 17,4 % sur cinq ans, comme cela a été le cas pour l’ensemble des employés de l’État, et d’autres clauses portant sur le régime de retraite, les vacances, les assurances collectives et les primes de soir et de fin de semaine.
La précédente convention collective était échue depuis mars 2023.
Ce dossier de la convention collective des contrôleurs routiers est distinct de celui du port d’armes par les mêmes contrôleurs, bien que le port d’armes soit considéré comme une question de santé et sécurité au travail, vu leurs tâches.
Québec a annoncé, en octobre dernier, que ceux-ci seraient bel et bien armés au travail.

