Présenté par le Syndicat de la fonction publique du Québec
L’heure est à l’urgence. Au Québec, c’est plus de 3 000 postes qui ont été abolis au cours de la dernière année seulement dans la fonction publique.
On aime croire que les décisions gouvernementales n’affectent que les colonnes de chiffres, mais derrière chaque coupe budgétaire se cache une réalité plus humaine: celle des services publics qui soutiennent le tissu de notre société.
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) tire la sonnette d’alarme. Le message est formel: chaque réduction a un coût humain et se traduit, au quotidien, par des souffrances pour la population québécoise. C’est ce que le syndicat illustre avec son message percutant: «L’austérité se calcule en souffrances».
Quand les coupes se traduisent en délais et en anxiété
Le constat est sans appel: la détresse de la population est directement multipliée.
Plus précisément, chaque suppression de poste se traduit par des délais d’attente qui s’allongent, par une perte d’accès aux ressources essentielles et, inévitablement, par une détérioration bien réelle de la qualité de vie des citoyennes et des citoyens.
Ces décisions administratives affectent les moments où les gens ont le plus besoin d’aide, qu’il s’agisse de familles en situation précaire, de victimes cherchant une indemnisation, ou d’étudiants attendant une aide financière.
Des chiffres qui parlent, rappelle le SFPQ
L’impact concret des réductions d’effectifs se mesure dans des secteurs névralgiques. Pour Christian Daigle, président général du SFPQ, les conséquences sont flagrantes:
Par exemple, il rapporte qu’«au Tribunal administratif du logement (TAL), faute de personnel, ce sont 92 % des appels, soit plus d’un million cent soixante-dix mille, qui ne sont pas pris en charge par un agent. C’est un stress terrible pour les familles en situation précaire.»
La situation est tout aussi critique ailleurs. «En raison du manque d’effectifs, plus de 21 000 victimes se retrouvent actuellement en attente d’une décision pour l’indemnisation des victimes d’actes criminels.» rappelle Christian Daigle, avant de poursuivre: «Même chose à l’Aide financière aux études, un service essentiel pour l’avenir de notre jeunesse, où 52 % des appels demeurent sans réponse.»

Et si vous pensiez que notre environnement était laissé sans heurts, détrompez-vous. Le président général de la SFPQ rappelle que «chaque année, c’est 3 000 inspections environnementales de moins qui sont effectuées pour surveiller nos cultures, nos sols et notre eau, faute d’effectifs.»
Ces données illustrent que l’austérité ne fait pas qu’ébranler les budgets, elle est mauvaise pour l’économie à long terme, porte préjudice aux générations futures et, surtout, affecte tout le monde d’une manière ou d’une autre.
Et derrière ces statistiques, il y a aussi des travailleurs et travailleuses à bout de souffle qui tiennent le système à bout de bras.
Ce sont eux qui répondent à vos appels, qui traitent vos dossiers de subventions et qui protègent notre environnement avec des ressources de plus en plus limitées.

Des travailleurs à bout de souffle
Les membres de la fonction publique sont essentiels au fonctionnement quotidien des services publics. Ce sont ces femmes et ces hommes qui veillent à ce que l’appareil gouvernemental fonctionne, même dans les moments critiques.
Et quand on coupe dans les services publics, c’est ultimement sur la qualité de vie de l’ensemble de la population que ces choix ont un impact direct.
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