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Vol de 400 exemplaires du journal étudiant à l’UQAM: un problème de démocratie étudiante

Même si la cause d’un mandat de grève étudiante peut être légitime, certaines règles d’application peuvent poser problème.

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Vol de 400 exemplaires du journal étudiant à l’UQAM: un problème de démocratie étudiante Vol de 400 exemplaires du journal étudiant à l’UQAM: un problème de démocratie étudiante

Environ 400 exemplaires de l’édition papier du journal Montréal Campus, qui est le journal étudiant de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), auraient été volés par des militants anonymes «pro-grève».

Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.

L’UQAM est bien connue pour être l’une des universités québécoises où les étudiants déclenchent souvent la grève. La semaine dernière, un regroupement a d’ailleurs fait la grève en soutien aux stagiaires en enseignement qui souhaitent être rémunérés.

Même si la cause peut être légitime, le journal Montréal Campus a démontré qu’il est possible de déclencher une grève dans plusieurs associations étudiantes avec moins de 1% de vote des étudiants.

La question se pose: est-ce qu’un petit groupe devrait à lui seul avoir le pouvoir de fermer ou d’impacter le fonctionnement d’une faculté?

Il est peut-être le temps de revoir la façon dont les associations peuvent déclencher un débrayage pour toutes les personnes qui sont touchées.

Le geste a été grandement critiqué, d’autant plus que le reportage du journal étudiant était le fruit du travail d’une trentaine de bénévoles.

Voyez l'intervention complète d’Yves Boisvert au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo.