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Le Dr Alain Vadeboncoeur était de passage au bulletin «Noovo Le Fil 17» pour faire le point sur les urgences et sur une année «difficile» en santé.
Les salles d’urgence des centres hospitaliers du Québec ont connu des périodes difficiles en 2022. Alors que les taux d’occupation atteignaient plus de 200% à plusieurs endroits il y a seulement quelques semaines, la situation semble se diriger dans une meilleure direction.
Le Dr Alain Vadeboncoeur a qualifié cette petite accalmie de «légère baisse de pression», en entrevue avec l’animatrice Sabrina Rivet, au bulletin Noovo Le Fil 17.
Un ralentissement se fait sentir depuis le début de décembre, mais cette baisse est «relative», alors que certaines régions sont encore bien occupées. C’est notamment le cas de la Montérégie qui affiche un taux d’occupation de 130%, selon la plateforme Index Santé.
À VOIR | Situation toujours difficile aux urgences du CHU de Québec
Selon les dernières données, la triple épidémie de virus respiratoires semblerait ralentir au Québec. Pour une troisième semaine consécutive, les indicateurs montrent une nette décroissance de la propagation de l’influenza.
«Probablement que le peak est passé. Tant mieux, ç’a quand même été une grosse année, et même chose pour le virus respiratoire syncytial», a rapporté Dr Vadeboncoeur.
De son côté, la COVID-19 semble plutôt stable, mais on peut quand même se réjouir de ne pas observer une hausse plus marquée.
L’année qui tire à sa fin fut l’une des plus difficiles des dix dernières années sur le réseau de la santé, estime le médecin urgentologue. Une pensée toute particulière est offerte au personnel de la santé qui a supporté ce réseau qui est particulièrement en difficulté depuis le mois de juillet.
Le Dr Vadeboncoeur se réjouit que le ministre de la Santé, Christian Dubé, semble prendre «la question au sérieux depuis les derniers mois».
«On va espérer le mieux, parce qu’honnêtement, je ne suis pas certain qu’on peut continuer longtemps comme ça.»
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.