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«Quand ça va devenir une question de vie ou de mort, c’est bien évident que des gens vont revenir au travail», estime notre collaborateur Yves Boisvert.
L’annonce de Québec visant à ramener des travailleurs essentiels positifs à la COVID-19 au travail en cas d'urgence a suscité de nombreuses réactions chez les citoyens et de vives critiques de la part des syndicats.
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Bien qu’impopulaire, la décision du gouvernement, prise après consultation d’un comité d’experts, est justifiée et la meilleure afin d’aider le réseau de la santé, estime le chroniqueur Yves Boisvert.
À l’instar des records de contaminations dans la province, les hospitalisations ne cessent de grimper, a rappelé notre collaborateur sur les ondes de Noovo Info.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
«On est presque à la limite officielle des hôpitaux pour traiter les gens juste pour la COVID, a-t-il lancé, mercredi. Ce que ça veut dire, c’est qu’on anticipe des bris de services. Et c’est à ça qu’il faut se préparer.»
M. Boisvert a ajouté que la situation dans les hôpitaux ne pourra pas s’améliorer à court terme, alors que Québec a rapporté 13 149 nouvelles infections en date de mardi.
«Ça prend deux semaines avant que les décès ou que les cas plus graves se manifestent, a-t-il précisé. Donc, dans les 13 000, il y a une portion qui va aller à l’hôpital.»
Le gouvernement a tenu à expliquer que les travailleurs du personnel de la santé positifs à la COVID-19 pourront retourner sur les lieux de travail, mais sous certaines conditions seulement.
«Ce n’est pas forcer tous les gens qui sont malades, c’est en cas d’extrême urgence, a expliqué Yves Boisvert. Et cette extrême urgence, elle va arriver dans des endroits au Québec.»
«Je pense que là, il faut se calmer un peu, mais quand ça va devenir une question de vie ou de mort, c’est bien évident que des gens vont revenir au travail.»
Alors que plusieurs experts ont vu d’un bon œil le fait que le variant Omicron soit moins virulent que Delta, le fait qu’il soit plus contagieux aura tout de même fait exploser le nombre des hospitalisations.
Certains ont crié victoire un peu trop tôt, selon Boisvert.
«“C’est plus contagieux, mais c’est moins dangereux, c’est moins mortel.” Mais ce l’est encore dans certains cas et ça amène beaucoup de gens à l’hôpital», a-t-il mentionné.
«Même si ça envoie deux à trois fois moins de gens à l’hôpital, on a quatre fois plus de cas que notre record passé.»