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Dans les six premiers mois de 2022, le Québec a enregistré plus de morts liées à la COVID-19 que pendant toute l'année 2021.
La COVID-19 continue de frapper fort au Québec. La Santé publique a rapporté 20 décès supplémentaires dans les dernières 24 heures. Un bilan, présenté par La Presse mardi, permet de jeter un nouveau regard sur les décès survenus au cours des derniers mois.
Dans les six premiers mois de 2022, le Québec a enregistré plus de morts liées à la COVID-19 que pendant toute l'année 2021.
La chercheuse sur les infections virales au CHUM Nathalie Grandvaux était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer afin de faire le point sur la question.
Depuis le 1er janvier 2022, ce sont 3741 Québécois qui sont décédés des suites de la COVID-19. Pour la Dre Grandvaux, ce bilan n’est pas dû qu’à la levée des restrictions sanitaires, mais plutôt à l’arrivée du variant Omicron, beaucoup plus transmissible que ce qu’on avait connu auparavant.
«Même si notre vulnérabilité globale est plus basse, parce qu’on est protégés par les vaccins, le fait que beaucoup plus de gens l’aient attrapé fait en sorte qu’on se retrouve avec plus de gens avec des complications, des hospitalisations et des décès», explique la chercheuse.
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La Dre Grandvaux souligne toutefois que malgré des chiffres plus élevés, les vaccins demeurent efficaces, même contre les variants.
«Si on n’avait pas eu les vaccins et qu’on avait eu la vague Omicron, on aurait comparé nos décès avec ce qui a eu lieu en 2020. Les vaccins protègent contre les formes sévères, les hospitalisations et les décès, même contre les variants actuels, souligne-t-elle. Ça a un peu baissé par rapport au virus originel, mais on est encore très bien protégés quand on est à jour dans sa vaccination.»
Questionnée à savoir si le Québec entre désormais dans une septième vague, comme peut le suggérer l’augmentation des cas et des décès, la Dre Grandvaux estime qu’il faudrait arrêter de parler de «vagues». «Je pense que le virus est là constamment, avec des hausses et des baisses, dépendamment des variants, indique-t-elle. Quand on nous dit de vivre avec, il faut s’attendre à ce qu’il soit constamment là et de prendre des précautions en fonction des hausses qu’on voit.»
La chercheuse estime toutefois qu’il ne faut pas nécessairement à nouveau imposer des mesures sanitaires à la population, mais qu’il faudrait se pencher sur l’amélioration de la qualité de l’air. Elle encourage également la population à se protéger adéquatement.
Pour l’entrevue intégrale, consultez la vidéo.