Le contre-interrogatoire de Gilbert Rozon se poursuivait mercredi et l’accusé n’a pas ménagé ses propos à l’endroit des demanderesses.
Le magnat déchu de l’humour a affirmé que celles-ci formaient une «meute» motivée par l’argent et qu’elles auraient créé leur propre vérité.
Pour la juge à la retraite et collaboratrice de Noovo Info Nicole Gibeault, ces propos de M. Rozon sont «très malheureux».
«Ça n’a rien à faire avec le dossier comme tel. Il ne faut pas que les gens pensent que ce qu’il dit à l’extérieur de la cour, le juge prend ça en note et remet ça dans un dossier. Non, ce n’est pas de la preuve, c’est un discours», a-t-elle fait valoir au bulletin Noovo Info 17.
Mme Gibeault fait aussi remarquer que cette prise de parole a eu lieu au dernier jour du contre-interrogatoire et juste avant une pause dans le procès. «On se rappelle qu’il a été beaucoup plus prudent dans les deux derniers jours, parce qu’il savait très bien qu’il pouvait être contre-interrogé sur les propos qu’il tenait à l’extérieur. Là, il ne pourra pas être contre-interrogé», a-t-elle expliqué.
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