Encore le nez qui coule? Vous n’êtes pas seul, lorsque la température se rafraîchit, à passer d’une infection respiratoire à l’autre. Voici quelques raisons qui font en sorte que nous tombons davantage malades durant cette période de l’année.
Être davantage à l’intérieur en raison du froid accélère la transmission des microbes. «Il y a moins d'aération. Alors c'est sûr que ça transmet plus les infections», explique notre collaboratrice Dre Michelle Houde, médecin résidente en santé publique et médecine préventive.
Respirer de l’air sec et froid est également en cause. Les voies respiratoires et le mucus naturellement présents dans les voies respiratoires pour attraper les virus et les bactéries seront asséchés. «Donc quand l'air est très froid ou très sec, ça vient diminuer l'efficacité de cette barrière-là», note-t-elle.
Le froid pourrait «possiblement» baisser l’efficacité du système immunitaire. Il n’y a toutefois pas de consensus scientifique à ce sujet.
«Ce qui est important de savoir, c'est que si ou quand on va être malade cet hiver qu’on prenne des précautions pour se soigner et aussi pour éviter de donner d'autres infections à d'autres personnes», ajoute la Dre Houde.
Dès l’apparition de symptômes comme le nez qui coule, le mal de gorge ou la toux, il est important de garder ses distances avec les gens que l’on côtoie et de porter le masque. «Si jamais on fait de la fièvre, ça, c'est signe d'une infection un peu plus grave. On va essayer de rester isolés à la maison le plus possible», indique-t-elle.
Et en cas d’inquiétude, pensez toujours à consulter un professionnel de la santé, rappelle l’experte.
