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Le coût de construction du nouveau pont de l’île d’Orléans, évalué à 2,7 milliards de dollars en a fait tressaillir plus d’un, d’autant plus que l’infrastructure actuelle est encore sécuritaire.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Le collaborateur de Noovo Info Luc Ferrandez a évalué les bons et les mauvais côtés du projet présenté par la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, dans son intervention de mardi.
Selon Luc Ferrandez, le nouveau pont permettra aux résidents de la région de Québec comme aux gens de passage un bel itinéraire touristique. «Tu peux aller des chutes aux îles, faire le tour, peut-être même te rendre dans le Vieux-Québec», illustre-t-il au bulletin Noovo Info 17.
Le fait que le pont n’ait qu’une voie dans chaque direction pèse également positivement dans la balance, selon M. Ferrandez.
Le collaborateur de Noovo Info estime que la facture que devra assumer Québec est beaucoup trop salée.
«2,7 G$, ça résout tous les problèmes d’itinérance, de centres d’accueil pour les femmes violentées, de maisons de chambre pour les gens avec des problèmes de santé mentale», énumère M. Ferrandez sur nos ondes.
Le gouvernement aurait toutefois difficilement pu refuser un deuxième projet routier dans la région de Québec, d’après lui. «Pour la région de Québec, dire non une deuxième fois à un autre ouvrage, ils vont dire: ‘’coudonc, il y a juste de l’argent pour Montréal!’’. Ils n’auront pas le courage de ne pas attendre», soutient-il.
Malgré tout, aller de l’avant avec un tel projet pourrait avoir un impact négatif pour d’autres régions, qui ont elles aussi besoin de réfections routières ou de nouvelles infrastructures.
Pour voir l’intervention de Luc Ferrandez, voyez la vidéo liée à l’article.