Début du contenu principal.
Le candidat péquiste pour l'élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon, Pascal Paradis, sera présenté officiellement jeudi par le chef péquiste Paul St-pierre Plamondon, mais il est déjà plongé dans une controverse, alors qu’il aurait flirté avec la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2022.
Selon le spécialiste en gestion de crise et en relations publiques Victor Henriquez, tout ce tintamarre au sujet de cette candidature qui n’est pas encore annoncée est loin de nuire au Parti québécois (PQ).
M. Henriquez considère même que Paul St-Pierre Plamondon a «complètement réussi la présentation» de Pascal Paradis.
«On sort une vidéo qui fait le buzz, on sort une controverse, mais qui fait connaître le candidat. On est dans un débat où le PQ a trois députés, mais arrive à faire le buzz devant la CAQ», a-t-il affirmé à la cheffe d’antenne Marie-Christine Bergeron lors du bulletin Noovo Le Fil 17.
Voyez l’analyse de M. Henriquez dans la vidéo accompagnant ce texte.
D’après l’analyste, le PQ est gagnant sur toute la ligne. «Si [M. Paradis] a été approché par la CAQ, c’est parce que quelque part, il est bon. Finalement, il a choisi le PQ», avance-t-il.
M. Henriquez relève que si «magasiner son parti» peut ne pas être bien perçu de l’opinion publique, il demeure qu’il existe une proximité entre le PQ et la CAQ. «On n’est pas allé d’un opposé à l’autre, dans le cas de M. Paradis», estime-t-il.
Celui qui a cofondé Avocat sans Frontières Canada aura d’ailleurs la possibilité de s’expliquer lorsqu’il sera présenté jeudi.
Le spécialiste en relations publiques ne se formalise pas du fait que les échanges de courriels entre Pascal Paradis aient été dévoilés au grand jour.
«La politique, c’est un sport extrême. Si tu n’es pas prêt à assumer publiquement ce que tu écris, écris le pas. À partir du moment où il y a eu des discussions, c’était clair que c’était quelque chose qui pouvait sortir», souligne M. Henriquez.
Pour l’analyse intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.