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Obsolescence programmée: une loi «inefficace» au Québec?

«Il faut que tu prouves que le fabricant a volontairement réduit la durée de vie de son appareil dans le but de provoquer un remplacement», a précisé le collaborateur de Noovo Info Yves Boisvert.

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Chronique | Obsolescence programmée: une loi «inefficace» au Québec? Le gouvernement du Québec souhaite instaurer le projet de loi 29, visant à protéger les consommateurs québécois contre les biens qui brisent trop rapidement et mettre fin à l'obsolescence programmée.

Le gouvernement du Québec souhaite instaurer le projet de loi 29, visant à protéger les consommateurs québécois contre les biens qui brisent trop rapidement et mettre fin à l'obsolescence programmée.

Ceci survient alors qu'à une certaine époque, on pouvait garder des électroménagers pendant longtemps et les faire réparer au besoin.

«À l'époque, un frigo, un poêle, un lave-vaisselle, par rapport aux revenus des gens, [..] leur coûtaient beaucoup plus cher. Bien sûr, ça valait la peine de les réparer parce que les gens étaient payés moins cher de l’heure pour les réparer», a expliqué le collaborateur de Noovo Info Yves Boisvert, au bulletin Noovo Info 17.

Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.

«Peu de gens gardent leurs micro-ondes pendant 37 ans», a-t-il ajouté.

Mais, jusqu'à quel point cette loi, si elle est adoptée au Québec, sera-t-elle appliquée? Pour M. Boisvert, il sera difficile de condamner les fabricants.

«Il faut que tu prouves que le fabricant a volontairement réduit la durée de vie de son appareil dans le but de provoquer un remplacement», a-t-il rétorqué sur nos ondes. «Est-ce qu’une loi va régler ça? En France on a l’exemple, non.»

Voyez son intervention intégrale au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo accompagnant l’article.