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L’administration Biden fait pression sur le Canada afin que tout soit mis en place pour faire cesser ce mouvement de contestation.
Un mouvement de contestation des différentes mesures sanitaires liées à la COVID-19 a vu le jour non seulement au Canada, mais dans différents pays, dont les États-Unis, la France et l’Australie.
Au Canada, des manifestants, dont plusieurs camionneurs, bloquent depuis un certain temps l’accès à différentes frontières en Ontario, au Manitoba et en Alberta affectant du même coup l’économie.
L’administration Biden, aux États-Unis, fait d’ailleurs pression sur le Canada afin que tout soit mis en place pour faire cesser ce mouvement de contestation.
Le journaliste et animateur Michel Bherer a discuté de la situation avec notre collaborateur Luc Ferrandez au bulletin Le Fil 22h jeudi.
L'intervention du gouvernement américain est signe que l’inquiétude grimpe chez les élus selon Luc Ferrandez puisque la demande ne vient pas seulement de l’administration américaine, mais bien «de la Maison Blanche» elle-même.
Luc Ferrandez estime que ce n’est pas dans les habitudes de la Maison-Blanche d’envoyer un message aussi directif au gouvernement du Canada, soit celui «d’engager des ressources pour régler le problème.»
Pour le moment, on ignore si le premier ministre Justin Trudeau a amorcé des démarches, notamment avec l’armée canadienne, pour réellement faire cesser les diverses manifestations au pays. M. Ferrandez est d’avis que même si rien n’y parait, «ce n’est pas impossible».
Par ailleurs, le mouvement de protestation contre les mesures sanitaires liées à la COVID-19 semble perdre du terrain au niveau de l’appui de la population.
Des élus conservateurs, qui avaient appuyé les camionneurs au début de la contestation, ont fait marche arrière récemment en demandant aux différents groupes de «rentrer à la maison.»
Les maires des différentes villes visées par la mesure de blocage dénoncent également le mouvement.
Selon Luc Ferrandez, les camionneurs manifestants ont perdu beaucoup de partisans au sein de la «population moyenne».
M. Ferrandez estime que si le mouvement de contestation se poursuit c’est parce que les groupes sont soutenus par «une droite canadienne» et surtout une «droite américaine forte».
Il ajoute que le mouvement pourrait s'étendre aux États-Unis et que c'est sans doute «l’une des craintes de Washington».