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Jean Charest a lancé jeudi à Galgary sa campagne dans le but de se faire élire à la tête du Parti conservateur du Canada. Il a prononcé un discours en anglais devant un petit groupe de gens.
Conquérir le Canada d’un océan à l’autre ne sera pas si simple pour Jean Charest selon Luc Ferrandez qui a partagé son opinion lors d’une entrevue avec l’animateur et journaliste Michel Bherer au bulletin Le Fil jeudi sur Noovo Info.
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Le déroulement de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada devrait être bien différent selon la province canadienne où feront campagne les candidats.
Par exemple, la question des ressources énergétiques pourrait avoir beaucoup d’écho dans l’Ouest canadien alors qu’elle ne «passera pas au Québec» selon M. Ferrandez.
Luc Ferrandez rappelle qu’il y a 49 points d’écart au Québec entre les gens qui pensent du bien de M. Charest et ceux qui en pensent du mal.
Selon lui, Jean Charest veut d’ailleurs «casser son image de représentant du Québec» afin de faire place «à l’image du Parti conservateur du Canada.»
À savoir si Jean Charest «à ce qu’il faut» pour mener le Parti conservateur du Canada au pouvoir, Luc Ferrandez est d’avis qu’il a un peu plus de chance que Pierre Poilievre, député conservateur de Carleton en Ontario.
M. Ferrandez croit que M. Poilievre concentre son pouvoir sur les conservateurs «survivants» alors que Jean Charest veut aller chercher de nouveaux conservateurs.
Jean Charest va d’ailleurs se concentrer, selon Luc Ferrandez, sur les provinces atlantiques, le Québec, les petites villes de l’Ontario : des endroits qui ont été «inaccessibles pour les conservateurs ces dernières années.»
Reste de Jean Charest est loin derrière Pierre Poilievre dans les intentions de vote actuellement.