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L'attention est tournée vers la ville de Rouyn-Noranda dernièrement, en raison de la Fonderie Horne qui émet 33 fois plus d'arsenic que la norme québécoise.
L'attention est tournée vers la ville de Rouyn-Noranda dernièrement, en raison de la Fonderie Horne qui émet 33 fois plus d'arsenic que la norme québécoise.
Si rien n'est fait, il pourrait y avoir, sur 70 ans entre 1 et 14 cas de cancer du poumon supplémentaire au sein de la population qui vit près de l'usine.
La Fonderie devra établir un plan de réduction de ses émissions d’arsenic et si ce n'est pas fait, le gouvernement du Québec pourrait ordonner sa fermeture.
La médecin de famille spécialisée en environnement Claudel Pétrin-Desrosiers était de passage au bulletin Noovo Le Fil Week-end animé par Meeker Guerrier afin de réagir à cette conclusion.
Mme Pétrin-Desrosiers est sceptique quant aux derniers développements entourant la Fonderie.
«Ce n’est pas la première fois que la Fonderie fait les manchettes pour la pollution, relève-t-elle. Elle existe depuis 1927. On a des données comme quoi elle dépasse les normes de polluants depuis 1975. Il y a un rapport gouvernemental de 2004 qui démontrait que les taux de polluants dans l’atmosphère étaient importants.»
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Alors que plusieurs recommandations ont été faites au fil des années pour que la Fonderie réduise ses émissions, très peu a été fait. «Le gouvernement dit qu’il va faire quelque chose. Je lui pose la question : ‘’qu’est-ce que vous avez fait au cours des dernières années ?’’ La réponse est clairement insuffisante face à l’ampleur du problème», déplore la Dre Pétrin-Desrosiers.
Pour écouter l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo ci-dessus.
Note de la rédaction: Le titre initial de cette article faisait érronément référence à la Fonderie Darling, alors que l'article traite du dossier de la Fonderie Horne. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.