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Le voyage en Europe de Mark Carney aura-t-il un impact sur les négociations avec Donald Trump?

«C'est clair que chaque mot qu'il utilise est pesé par son entourage.»

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La position de Mark Carney sur l'Ukraine d'après-guerre reste floue Guerre Russie-Ukraine: Mark Carney a-t-il soulevé plus de questions qu'il n'a apporté de réponses quant à la position du Canada?

Le premier ministre Mark Carney poursuivait son voyage en Europe lundi, où il a signé un nouveau partenariat stratégique avec la Pologne. Les deux pays collaboreront plus étroitement dans les domaines du commerce, de la défense, de l'aviation et de l'énergie. 

L’objectif de ce voyage en Europe, selon l'ex-politicien Alain Rayes, est de permettre au premier ministre de mettre en lumière les pourparlers et les liens qu’il tisse partout en Europe, éloignant des projecteurs les négociations du Canada avec les États-Unis qui «ne vont pas très bien».

Ce texte est rédigé par l'équipe du pupitre numérique de Noovo Info.

Notons que dimanche, Mark Carney a fait une escale surprise en Ukraine où il a demandé aux partenaires internationaux de renforcer leur soutien à l'Ukraine aux côtés du président Volodymyr Zelensky.

Le premier ministre du Canada a également envoyé des flèches vers le président de la Russie, Vladimir Poutine, indiquant qu’il ne peut jamais être digne de confiance. «Nous considérons clairement cette guerre comme un acte d'agression horrible, une quête maniaque visant à recréer une histoire, elle-même marquée par de l'injustice», a-t-il déclaré.

Une façon pour Mark Carney de prouver à nouveau son soutien à l’Ukraine, soutient l’ancien politicien en entrevue avec Noovo Info.

«Je pense que Mark Carney veut démontrer comment le Canada a toujours été à côté de l'Ukraine […] Il est en train de marquer le pas pour dire que tout ce qui devra être mis en place pour protéger l'Ukraine après une entente naturellement un cessez-le-feu, le Canada veut être présent», rapporte Alain Rayes.

Il ajoute que toutes les déclarations de M. Carney depuis son arrivée en Europe seront regardées à la loupe par les équipes de Donald Trump.

«C'est clair que chaque mot qu'il utilise est pesé par son entourage. Je suis certain que les gens autour de Donald Trump écoutent ce qu'il dit, mais dans le cas présent, je pense qu'il n'avait pas le choix. Il devait se positionner en faveur de l'Ukraine dans ce débat-là», note Alain Rayes.

À voir dans la vidéo. 

Alain Rayes

Alain Rayes

Chroniqueur