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L'analyste sportif Ray Lalonde donne ses impressions sur l'ouverture du marché des joueurs autonomes de la LNH au bulletin «Noovo Le Fil 17».
Chaque année, l'ouverture du marché des joueurs autonomes de la Ligue nationale de hockey (LNH) est scrutée à la loupe par les sportifs de salon.
Mais LA grande question pour les amateurs de hockey québécois : qu'a fait le Canadien de Montréal aujourd'hui?
L'analyste sportif Ray Lalonde a tenté de répondre à cette interrogation au bulletin Noovo Le Fil 17.
D’entrée de jeu, M. Lalonde a expliqué les paramètres du marché des joueurs autonomes.
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«[Après les trois années d’un contrat d’entrée], tu deviens un agent libre avec restriction. Ça veut dire que tu dois signer avec ton équipe si elle te fait une offre qualificative, indique l’analyste. Si l’équipe ne veut plus de tes services, tu deviens autonome sans restriction. Une fois que tu as 27 ans ou sept ans de services, tu peux aller voir où tu veux pour la plus grande somme d’argent.»
M. Lalonde précise que ce sont seulement les agents libres sans restriction qui peuvent signer où ils veulent et pour le montant qu’ils désirent.
L’analyste a souligné la signature «très encourageante» du plus récent premier choix au total du Canadien, le Slovaque Juraj Slafkovsky. «On voit que le jeune veut vraiment jouer avec le Canadien», lance-t-il.
Concernant le marché des agents libres, si le précédent directeur général du Canadien de Montréal Marc Bergevin avait habitué les amateurs à des coups d’éclat –réussis ou non–, son successeur, Kent Hughes a connu une journée un peu plus sobre en ce 13 juillet.
«Ils ont signé trois joueurs mineurs, Madison Bowey, Anthony Richard et Mitchell Stephens, indique Ray Lalonde. Ce sont des joueurs de profondeur, des joueurs de rôle. Ce ne sont pas de grands noms.»
L’analyste sportif évoque deux principales raisons pour ce quasi-statuquo. «Il y a moins de budget disponible pour le Canadien en autonomie. Deuxièmement, il n’y a pas toujours autant de grands noms qu’on pense de disponibles», souligne-t-il.
Le fait que Montréal ait terminé la dernière saison au 32e et dernier rang au classement général a également pu refroidir certains joueurs, estime M. Lalonde. La langue et les impôts canadiens sont également d’autres facteurs pouvant atténuer l’attrait de la métropole.
La façon d’attirer des agents libres à Montréal selon Ray Lalonde? «On gagne», répond-il simplement.