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À VOIR | «Clairement, la prévention, il faut améliorer ça. 1 $ en prévention, c’est 10 à 14 $ d’économisés en réduction des risques», ajoute l'expert en hydroclimatologie.
Plusieurs municipalités du Québec étaient encore en état d’alerte mardi, à la suite des inondations qui frappent la province.
Le professeur d’hydroclimatologie à l’Université du Québec à Montréal et directeur du Réseau Inondations InterSectoriel du Québec, Philippe Gachon, souligne d’ailleurs l’importance quasi-historique des précipitations qui se sont abattues sur le Québec et des inondations qui ont suivi.
«Il va falloir regarder avec les séries historiques, mais si ce n’est pas les records, ça va être parmi les records les plus importants», a-t-il soutenu en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Étienne Fortin-Gauthier.
Voyez l'entrevue dans la vidéo liée à l'article.
Il faut souligner que la rivière du Gouffre, à Charlevoix, a déjà causé des dommages du genre, en 1936 et en 1958.
M. Gachon a également souligné l’intensité horaire des précipitations, qui ont eu lieu dans un laps de temps assez court. «À Charlevoix, jusqu’à ce matin, on était rendus à entre 75 et 100 mm de précipitations en 48h», a-t-il précisé.
Selon M. Gachon, si les mesures d’urgences relatives aux inondations auraient pu être adoptées plus tôt, les services d’intervention ont été efficaces.
Le professeur estime toutefois que le Québec pourrait investir davantage en prévention.
«1 $ en prévention, c’est 10 à 14 $ d’économisés en réduction des risques. Clairement, la prévention, il faut améliorer ça», a-t-il insisté.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.