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Avec la hausse du coût de la vie, le prix de l’électricité risque d’être l’un des sujets au cœur du mandat de Michael Sabia à la tête d’Hydro-Québec.
L’arrivée de Michael Sabia pourrait avoir un impact sur le portefeuille des Québécois si on décide de s’en remettre à la Régie de l’énergie pour fixer l’augmentation des tarifs d’Hydro-Québec, estime Louis Beaumier, directeur exécutif à l’Institut de l’énergie Trottier à Polytechnique Montréal.
Selon M. Beaumier, les tarifs «doivent évoluer correctement ou refléter vraiment quels sont les coûts d’opération d’Hydro-Québec».
Il y a environ cinq ans, la Coalition avenir Québec (CAQ) avait plutôt décidé d’indexer le prix de l’électricité en fonction de l’inflation. Mais avec la hausse drastique du coût de la vie, le prix de l’électricité a bondi en flèche.
M. Beaumier estime que Michael Sabia pourrait suggérer de revenir à la formule précédente afin de s’assurer que lorsqu’Hydro-Québec décide de revoir ses tarifs, «c’est pour construire de nouveaux ouvrages et pour s’assurer d’avoir les fonds nécessaires pour maintenir le réseau».
Michael Sabia aura de nombreux défis à relever au cours de son mandat, mais le principal défi sera de s’assurer d’utiliser Hydro-Québec au mieux afin de procéder à la décarbonisation souhaitée par le gouvernement, mentionne M. Beaumier. «L’électricité est au cœur de ces efforts de décarbonisation.»
M. Sabia devra également assurer le bon dialogue entre Hydro-Québec et le gouvernement lors de ce processus.
Le nouveau PDG d’Hydro-Québec devra également se charger des futurs travaux qui permettront de répondre à la demande croissante en électricité, alors que la population ne cesse d’augmenter.
«Il faudra construire ce qui est nécessaire de construire pour répondre à la demande qui va être croissante, parce que la population augmente, mais aussi parce qu’on a cette volonté de décarboniser nos activités. Il faut électrifier certains procédés.»
«J’ose espérer qu’il prendra les meilleures décisions», a conclu M. Beaumier.