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Fin des subventions à l’achat de véhicules électriques: pourquoi pas un système «bonus-malus»?

«Le ministre des Finances a dit qu’il fallait trouver une façon plus efficace de diminuer les GES. On ne peut pas avoir plus efficace que ça, ça ne coûte rien.»

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Fin des subventions à l’achat de véhicules électriques: pourquoi pas un système «bonus-malus»? Fin des subventions à l’achat de véhicules électriques: pourquoi pas un système «bonus-malus»?

La fin graduelle des subventions à l’achat de véhicules électriques annoncée mardi dans le dernier budget provincial ne fait pas que des heureux.

Selon le président-directeur général de Mobilité électrique Canada et ancien ministre de l’Environnement du Québec Daniel Breton, le gouvernement a tout simplement manqué une opportunité d’encourager l’achat de véhicules électriques et de décourager l’achat de véhicules à essence énergivores.

En ce qui concerne l’achat de véhicules électriques, M. Breton plaide en faveur d’un système de «bonus-malus».

«Autrement dit, les véhicules énergivores paieraient un surcoût qui alimenterait le rabais pour les véhicules électriques», a-t-il expliqué lors du bulletin Noovo Info 17 diffusé mercredi.

Voyez l’entrevue de Marie-Christine Bergeron avec Daniel Breton dans la vidéo liée à l’article.

Selon M. Breton, le système qu’il propose permettrait de stimuler la vente de véhicules électriques tout en ne coûtant rien à l’État. «Hier quand le ministre des Finances Eric Girard a dit qu’il fallait trouver une façon plus efficace de diminuer les GES. On ne peut pas avoir plus efficace que ça, ça ne coûte rien», insiste-t-il.

M. Breton rappelle d’ailleurs que 60% des émissions polluantes proviennent  des transports. «Santé Canada a déterminé que le coût économique de la pollution atmosphérique coûtait 120 G$ par année [et il y a] 4000 décès prématurés au Québec par année», ajoute-t-il.

Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.